Une introduction à l’étude des Fleurs du Mal.


Pierre Brunel, Giovanni Dotoli (Éd.), 1857. Baudelaire et Les Fleurs du Mal (Biblioteca dela Ricerca, Baris-Paris 4, Schena Editore, Fasano 2007.

Dans son introduction, Georges Molinié a bien raison de souligner avec force la “fracassante modernité” de Baudelaire. Une modernité qui n’a pas passé sous silence son mal et les destructions jusqu’à Auschwitz. Tout en évoquant le mal, les poèmes de Baudelaire réussissent de rappeler “une esthétique de l’illimité au ras de l’humain résiduel”. Pierre Brunel décrit les “Tombeaux poétiques de Baudelaire” en parlant de l’histoire de la réception de ces poèmes. Après tout, il faut toujours revenir à “son tombeau le plus beau et le plus vrai”, justement aux Fleurs du Mal.

Ce recueil qui réunit les contributions d’une journée de commémoration à l’occasion du 150e anniversaire des Fleurs du Mal est une introduction très réussie à l’étude des poèmes de Baudelaire et ceci pour trois raisons. L’effet de la lecture, les interprétations personnelles et les remarques sur la structure et la composition des Fleurs du mal avancent tous les trois des pistes importantes de recherche. Ce volume de 150 pages a le grand mérite de ne pas avoir la prétention de vouloir épuiser le sujet, mais il explique pourquoi il vaut la peine de lire et de bien lire les poèmes de Baudelaire.

Salah Stétié y livre un témoignage émouvant de sa découverte des Fleurs du Mal et fait envie de revivre cette aventure. Stétié évoque la “préhension du paysage” comme l’inconscient et d’autres thèmes qu’il a rencontrés dans ses poèmes et comment il a découvert les rapports entre eux. Giovanni Dotoli, lui, propose une interprétation originale sous le titre “Vertige des Fleurs du mal” en apportant son propre poème sur Baudelaire : “Théâtre immortel de ton âme amère…”. Lise Sabourin s’est penché sur les épreuves de l’édition de 1857 des Fleurs du Mal et elle revient à la question de l’organisation du recueil de Baudelaire en sections. En lisant son article on comprendra ce que la suite des poèmes contribue d’essentiel à leur sens et à leur compréhension.

En ce qui concerne les interprétations personnelles, Gabrielle Althen s’est interrogé sur la douleur essentiellement dans L’Héautontimoruménos qui est l’occasion pour le poète d’évoquer le mal sans passer par des médiations divines ou autres. Ce rapport intime avec le mal soulève aussi la question de faire du mal qui ne perd pas de vue la distinction entre le bien et le mal. De cette manière, ce poème évoque aussi des questions éthiques. Ainsi, il conjuge être et mal et en médite la conscience. Lionel Ray analyse les poèmes sous le titre du “Défini et de l’inépuisable” en partant de l’interprétation de Paul Claudel. Ray relit “La servante au grand cœur…” (1857) et “Petites Vielles” (1861). Maxime Durisotti a relu ” Le Masque ” et tient compte de la place de ce poème dans les Fleurs du Mal, une place qui est particulièrement importante en ce qui concerne son esthétique. Les différents thèmes, et avant tout celui de la modernité, dépendent de cette place devant Hymne à l’a Beauté. Steve Murphy évoque la “Personnalité et impersonnalité du Cygne” et décrit ici en détails et explique “le point de vue de Baudelaire touchant les méthodes de composition s’avère assez variable”. Son analyse est un modèle pour les étudiants qui hésitent de livrer par écrit les fruits de leur lecture de ces poèmes. Murphy y montre comment on peut lier les thèmes des poèmes avec les significations de mots tout en tenant compte de l’histoire contemporaine comme p. ex. la transformation de l’urbanisme parisien. Brigitte Buffard-Moret analyse ” Les Origines de la musique baudelairienne “. En peu de lignes, elle évoque l’histoire littéraire autour de 1857 et détaille les implications de la musique dans Les Fleurs du Mal. Sylvain Détoc propose une analyse du ” Dernier Voyage “. le dernier poème des Fleurs du Mal (1861), et pour conclure, il n’est pas surprenant que Sylvie Thorel, dans son article à la fin du recueil s’interroge sur ” …les Postulation de la morale ” chez Baudelaire. Elle aussi revient à l’histoire littéraire et rappelle entre autres comment le style des poèmes de Baudelaire était, à l’époque déjà, le sujet de beaucoup d’interprétations souvent controversées.

La littérature critique réussit bien surtout, si elle, comme ce livre sur Baudelaire, propose des approches, conduit à des interprétations détaillées sans perdre de vue, comme dans le cas présent, le rapports des Fleurs du Mal a son époque, ce qui n’empêche pas, de voir plus loin et de remarquer qu’on ne se limite pas à constater une modernité de Baudelaire, car il faut bien voir, dans quelle mesure, aussi un poète comme Baudelaire prouve que la poésie, elle aussi, contribue au développement de l’esthétique comme à la critique de la société tout en insistant sur part de prédiction qui revient aussi à la poésie.


Heiner Wittmann

Crise écologique et crise sociale

Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète,
Paris, Editions du Seuil (Poche, Essais 611), Paris 2007.

Hervé Kempf, Journalist bei LE MONDE hat in zwei Büchern Comment les riches détruisent la planète und > Pour sauver la planète, sortez du capitalisme seine Kritik an einem ungebremsten Kapitalismus vorgetragen und vor allem gezeigt, wie soziale Fragen und Umweltschutz eng miteinander verbunden sind. Die Nachweise (S. 127-148) belegen, dass Kempf nicht nur ein Pamphlet verfasst hat, er legt hier die Summe seiner mit bester journalistischer Methode ausgeführten Untersuchungen vor.

Unsere Politiker reisen weltweit zu Kongressen, um die Finanzkrise in den Griff zu bekommen, sie verbuchen es gleich als ihren Erfolg, wenn die Indizes leichte Erholungen der Märkte andeuten, wenn sich langsam wieder Wachstum einstellt. Die gleichen Politiker besuchen Klimakonferenzen und zeigen sich von den Vorhersagen beeindruckt, sind einsichtig und fordern eine Reduktion der Treibhausgase, ohne ein Erfolgsrezept im Gepäck bereitzuhalten.

Kempf erinnert daran, dass das weltweite Artensterben einen engen Zusammenhang mit der ungebremste Landnahme durch den Menschen wie die Überfischung der Weltmeere zusammenhängt, um nur zwei Beispiele zu nennen. Kurz, die Regenerationsfähigkeit unseres Planeten ist an ihr Ende gekommen. Aber es geschieht nichts. Der Fortschritt wird weiter durch mit dem Bruttosozialprodukt gemessen, das die Kosten für die Umwelt unberücksichtigt lässt. Die Eliten lassen Umweltfragen nicht an sich herankommen, sie sind im wahrsten Sinne des Wortes von ihrer Umwelt abgeschottet.

Die Armut kehrt in Folge der Globalisierung in verschärftem Maße wieder, wie dies mit vielen Zahlen belegt werden kann. Außerdem ist weltweit der Zuzug in die Städte als Alternative keine Lösung mehr. Die Landflüchtlinge finden dort nur neue Probleme vor. Armut und Umweltprobleme wiegeln sich gegenseitig auf.

Der Reichtum ist auf einige Wenige verteilt, die für Kempf Angehörige einer blinden Oligarchie sind. Die zahlenmäßig geringe Oberklasse, die besonders viel verdient und so bei allen anderen Klassen nach Thorsten Veiblen den Wunsch nach Imitation, Aufstieg und Unterscheidung auslöst, sind Kempf ein Dorn im Auge. Kempf ist überzeugt davon, dass eine Steigerung der Produktion unsere sozialen und Umweltprobleme nicht lösen werden. Mit Veiblen plädiert er für eine Reduktion der Produktion und damit des materiellen Konsums. Viel spricht dafür, so Kempf, dass diese Forderung nicht so schnell zu realisieren sein wird. Aber für Kempf gibt es weitere Anzeichen dafür, dass jetzt gehandelt werden muss:

Er sieht die Demokratie in Gefahr. Sein Vorwurf wiegt schwer. Eine Welt-Oligarchie hat der Demokratie und der Freiheit den Kampf angesagt (S. 93). Er formuliert dieses Vorwurf aufgrund der Anstrengungen vieler Staaten ihre Bürger immer mehr zu kontrollieren. Er denkt dabei an die 500 Seiten des Patriot Act in den USA, aber auch an die RFID-Chips, die wei auch bei den Personalausweisen in Deutschland von immer mehr Staaten, eingesetzt werden. – Ich habe schon immer ein mulmiges Gefühl, wenn der Zugschaffner meine Bahncard in seinem Gerät “durchzieht”: Wieviel Missbrauch kann damit angerichtet werden. Erstmal dient dieser Datenwust der Bahn das optimale Preismodell zu ihren alleinigen Gunsten auf unsere Kosten zu ermitteln, und herauszufinden, wann ich von wo nach wo reise. Die RFID-Technik kann nicht nur den Weg von Leergut überwachen, diese Technik kann dazu missbraucht, uns zu überwachen. – Kempf legt also den Finger auf die Wunde. Und er berichtet auch vom Verrat der Medien (S. 108 ff), die unkritisch über den Krieg in Afghanistan und im Irak berichten.

Was ist zu tun? Kempf ist überzeugt, dass der Glauben an das ungebremste Wachstum nicht gerechtfertigt ist, genauso wenig, wie der technische Fortschritt die Umweltprobleme nicht lösen wird. Das Problem der Arbeitslosigkeit ist für ihn kein isoliertes Problem. In diesem Punkt wird er sehr deutlich. Er hält den Kapitalismus für fähig, eine gewisse Arbeitslosigkeit beizubehalten, um eine Willfährigkeit der Arbeitnehmer und niedrige Löhne beibehalten zu können. (S. 117) Und die Gehälter der oben erwähnten Oligarchie will er von oben her kürzen: RMA – Revenu maximal admissible.

Manche seiner Lösungen sind radikal. Aber er beruft sich auf eine sorgfältige, nachprüfbare Analyse. Er hat ein anregendes Buch verfasst, das man ruhig mal als Messlatte für manche unserer Politikerreden lesen und heranziehen sollte. Kempf trägt seine Überlegungen vor und nennt die Konsequenzen, die unsere Politiker immer wieder gerne übergehen.

Heiner Wittmann

> Hervé Kempf et Stefan Rösler: La crise du climat et la crise du capitalisme. La fin du progrès sans bornes
Veranstaltung im Institut français de Stuttgart am 17. November 2009

Eine neue Machiavelli-Biographie

Sandro Landi, Machiavel, Ellipses, Paris 2008.

Die Legende Machiavelli übergehe den Autor selbst. Es sei an der Zeit, ihm seine Biographie wiederzugeben, so der Klappentext und so der Auftrag an den Verfasser dieser Studie. In dieser Hinsicht ist die Aufgabe gelöst. Sandro Landi rekonstruiert das Leben Niccolò Machiavellis. Er beschreibt seine Ausbildung, die ersten Publikationen, die Begegnung mit der Politik, die Erfolge und Misserfolge im Kontakt mit den Medici, der Absturz und der mühsame Wiederaufstieg und zeichnet damit zugleich ein beeindruckendes Fresko seiner Zeit.

Der Legende Machiavelli nähert man sich aber nicht auf diese Weise. Die Biographie eines Autors und besonders im Falle Machiavellis ist wie so oft keinesfalls der Schlüssel zum Verständnis seines Werkes. Es bleibt nur die Lektüre aller seiner Werke als einziges Mittel, um, wenn man es wirklich will, die Absichten des Autors zu durchschauen. Die Lektüre der Werke Machiavellis kann man dem Verfasser dieser Studie nicht absprechen, zudem er auch ihre entscheidenden Stellen aufzeigen kann. Aber er hat sie nicht systematisch gelesen, es fehlen die Zusammenhänge zwischen den Werken, er nutzt die wichtigen Stellen meist nur als Illustration der Lebensgeschichte Machiavellis. Der Verfasser skizziert in einem Absatz (S. 125) die Struktur und den Aufbau des Principe; diese Analyse bleibt aber oberflächlich. Eine durchgängige, genaue Lektüre unterlässt er zugunsten der Illustrierung seiner Biographie (S. 125, S. 133-136. S. 156 et passim). Ganz ohne Zweifel ist der Principe ein Buch seiner Zeit, denn sein Ursprung, die darin eingefügten Bezüge können nur mit guten Kenntnissen der Geschichte vollständig erfasst werden. Aber eine Erklärung dieses Buches, die sich auf die Biographie Machiavellis konzentriert und es immer wieder als Versuch, sich den neuen Machthabern zu empfehlen, beschreibt, wird lediglich dessen Lektüre, die auf einen realen Fürsten zielt, favorisieren, und damit das Missverständnis dieses Werkes weiter befördern. Auf diese Weise unterschlägt, wenn auch ungewollt, der Verfasser die für dieses Werk so eminent wichtige Form dieses Traktats, und folglich kann er dem Leser nicht die eigentliche Bedeutung dieses Traktats über die politische Theorie vermitteln, die nämlich das Modell eines Fürsten vorstellt. Eine solche Erkenntnis ist für die Entschlüsselung der Machiavelli-Legende ungleich wichtiger als eine erneute Erzählung seiner Biographie.

Das lange Kapitel über Machiavelli als Historiker (S. 196-206) enthält viele interessante Ansätze, sein Werk zu entschlüsseln. Fast gewinnt man hier den Eindruck, Landi durchbricht hier gerne Aufgaben des bloßen Biographen. Aber der Hinweis auf die Schriften wie die über Castruccio Castracani bleibt auch hier leider nur eine Nebensache. Manche Bemerkungen sind unverständlich. Machivellis Versdichtung Der Goldene Esel nach Apuleus in toskanische Verse soll ihm misslungen sein? Immerhin kann Lani die Bedeutung des Esels als Symbol für die Allgegenwärtigkeit des Schlechten richtig deuten, womit Machiavellis Text aber keinesfalls erschöpfend behandelt worden ist.

Der Verfasser zitiert andere Schriften Machiavellis wie das Theaterstück La Mandragola, aber immer als Illustration seines Lebenswegs und beweist damit einmal mehr, dass die Biographie und das Werkverzeichnis nicht immer harmonieren. Gedichte, Verse, politische Traktakte, Theaterstücke, diplomatische Relationen, Abhandlungen über die Geschichte waren Machiavellis Leben, jedes dieser Genre ist auf das andre bezogen, die Lebensdaten sind nur das Gerüst. Hätte Landi das Werkverzeichnis zur Grundlage seiner Untersuchung gemacht und dann eventuell einige Lebensstationen illustrierend eingefügt, wäre er der Entschlüsselung der Machiavelli-Legende ungleich näher gekommen.

Heiner Wittmann

Thomas R. Flynn, Der Existentialismus und seine Geschichte

Thomas R. Flynn, Existenzialismus. Eine kurze Einführung. Aus dem Amerikanischen von Erik M. Vogt. (Engl. Existentialism. A Very Short Introduction, Oxford University Press, New York 2006), Wien, Berlin: Verlag Turia + Kant, 2007. 191 S., ISBN 978-3-85132-488-4,.

Thomas R. Flynn, Professor für Philosophie an der Emory University, USA, hat eine knappe Einführung in den Existentialismus, für den gemeinhin Sartre und Camus stehen, aus historischer Sicht verfasst. Die enge Verbindung des Existentialismus mit der Epoche nach dem Zweiten Weltkrieg ist nicht zu übersehen, aber Flynn erinnert daran, dass die Wurzeln des Existentialismus bis in die antike Philosophie reichen.
Flynn weist auf die Bedeutung von Sartres Untersuchung Was ist Literatur? (1947) hin, in der Freiheit und Verantwortung des Schriftstellers als untrennbare Einheit erscheinen, und nennt den Appellcharakter des Kunstwerks als das zentrale Thema der Ästhetik Sartres. Die Auseinandersetzung mit Edmund Husserls (1859-1938) phänomenologischer Methode und seiner Theorie der Intentionalität des Bewußtseins nutzt Sartre bei der Entwicklung seiner Theorie über die Vorstellungskraft, gleichwohl grenzt er sich von Husserl ab. Die Hauptaussagen des Existentialismus Sartrescher Prägung, Verantwortung, Wahl, Situation, Authentizität, Freiheit, Bewußtsein und “mauvaise foi”, werden von Flynn als grundlegende Begriffe in einen Zusammenhang gestellt und dienen hier als Einführung in Sartres philosophisches Hauptwerk.
Nach Flynn wird der Existentialismus nach 1945 im Wesentlichen von Sartre bestimmt. Dabei vernachlässigt er aber doch den erheblichen Einfluß Camus’ auf den Existentialismus. Die Ausführungen zu Camus sind, trotz der Bemerkungen zu Le Mythe de Sisyphe (S. 74 f.) und zum Streit mit Sartre über L’homme révolté (1951), auch im Rahmen dieser Einführung zu knapp geraten.
Trotz aller Verkürzungen, die durch die Konzept dieses Buches als Short Introducation verlangt werden, ist es dem Autor gelungen, eine lesenswerte Einführung vorzulegen.

 

Jüngst erschien eine weitere Einführung mit dem Titel Der Existentialismus von Roland Galle, Universität Duisburg-Essen. Zu Beginn seiner Einleitung spricht Galle von “Anleihen” des Existentialismus bei Hegel, Kierkegaard, Husserl und Heidegger, verzichtet aber auf weitere inhaltliche Ausführungen mit der Begründung, der Existentialismus sei “von einem auffallenden Pathos der Voraussetzungslosigkeit” geprägt. Einer solchen Trennung des Existentialismus von seinem philosophischen Kontext hat Flynn mit Recht widersprochen. Schwerer wiegt die Ausblendung der Ästhetik Sartres und Camus’. Mit der Analyse von Sartres Roman La nausée. Journal (1938) stellt der Autor fest, dass der im Roman geschilderten Auflehnung gegen die Welt “der Begriff der Geschichte und erst recht der des Politischen noch vollkommen fremd” (S. 91) sei. Hier verpasst der Autor die Chance, die von Roquentin am Ende von La nausée deutlich zum Ausdruck gebrachte Bedeutung der Ästhetik für den Existentialismus Sartrescher Prägung in den Blick zu nehmen: “Eine Geschichte zum Beispiel, wie es keine gegeben kann, ein Abenteuer. Sie müßte schön sein und hart wie Stahl und müßte die Leute sich ihrer Existenz schämen lassen,” (Sartre, Der Ekel, in: ders., Gesammelte Werke. Romane und Erzählungen I, Hamburg 1987, S. 91) sagt sich Roquentin auf dem Rückweg nach Paris. Leider erwähnt Galle auch nicht die zahlreichen Studien Sartres über Baudelaire, Flaubert, Leconte de Lisle, Genet, Mallarmé, Tintoretto, Calder, Wols, Masson, Giacometti und Leibowitz, in denen Sartre seine ästhetischen Analysen mit ausgewählten Aspekten der Psychoanalyse unter dem Stichwort la psychoanalyse existentielle verbindet.
Dies gilt auch für Galles Nichtberücksichtigung der Rolle von Kunst und Künstlern im Gesamtwerk Camus’. In langen Passagen in Le mythe de Siyphe und L’homme révolté hat Camus seine Schlussfolgerungen über das Absurde darlegt. Die Kapitel über die Kunst in diesen beiden Büchern sind keine bloßen Anhängsel, sie gehören zu ihrem eigentlichen Konzept und enthalten Camus’ Begründungen hinsichtlich der Zusammenhänge von Kunst und Freiheit.
Diese Aussparungen der ästhetischen Positionen Camus’ und Sartres führen zu einem erheblichen Defizit dieser Studie, die durch ihre perspektivische Enge beeinträchtigt wird.
Roland Galle
Der Existentialismus. Eine Einführung
W. Fink, UTB 3188, Paderborn 2009.

Heiner Wittmann

Web 2.0 – Eine Einführung

Melanie Huber, Kommunikation im Web 2.0,
UVK Verlagsgesellschaft mbH, Konstanz 2008.

“Kommunikation im Web 2.0” lautet der Titel einer Einführung in das Mitmach-Netz, die Melanie Huber vorgelegt hat. Ihr Band erklärt als Einführung beinahe lexikonartig Stichwörter wie Weblogs, RSS, Social Networking, Wikis u.v.a.m. Viele dieser Begriffe können bisher kaum mit wissenschaftlichen Websites oder Websites von Universitätsinstituten in Verbindung gebracht werden. Und doch gibt es im Band von Melanie Huber einige bemerkenswerte Passagen, die den Multiplikatoren der internen und externen Kommunikaiton in Unternehmen gewidmet sind, mit denen sie knapp und klar grundlegende Anwendungen von Web 2.0-Techniken, kurz das Mitmachnetz erläutert. Einige Themen wie Blogs und RSS könnten eventuell auch Universitätsangehörige interessieren, die ihre Arbeiten gerne einem breiteren Publikum vorstellen möchten. Zu diesen Themen könnten auch Wikis gehören, die hier leider nur angerissen werden oder im Falle von Wikipedia nur genannt werden. Wikis weisen ein Unternehmen als “innovativ, glaubwürdig und transparent” (S. 83) aus. Aber Plattformen generieren noch keine Inhalte. Über firmeninterne Wikis schreibt sie nur einige wenige Zeilen. In gleicher Hinsicht verpasst sie die Chance, das Ergebnis von Suchmaschinen auch nur annähernd kritisch zu bewerten.

An einer Stelle deutet sie die Poblematik der Geschäftsmodelle an, wenn Sie als Kapitalüberschrift schreibt, Bezahlinhalte hätten kaum eine Chance. Das mag für das Gros der Seiten zutreffen. Dennoch gibt es auch schon erfolgreiche Web 2.0 Seiten, die sich finanzieren können. An dieser Stelle hätte sie zeigen können, dass es im neuen Internet nicht das einzige Geschäftsmodell gibt, sondern dass diese oft neue Formen unterschiedlicher Modelle aus der realen Welt generieren.

Das Kapitel über Soziale Netzwerke ist für sie auch kein Anlass, die Mechanismen dieser Projekte mit einer gewissen Distanz zu untersuchen. Auf der anderen Seite gibt sie nützliche Tipps für Mitarbeiter im Marketing, denen sie Unterschiede zwischen der klassischen Werbung und neuen Marketingformen, wie das Einsammeln von Kundenmeinungen beschreibt. Hier liegen offenkundig die Stärken der Autorin, zu denen auch ihre Bemerkungen über das Issue-Management zählen. Bei vielen Themen bleibt sie eher an der Oberfläche, so gibt sie kaum Tipps zum Bekanntmachen eines Blogs. Die Relevanz von Blogs stellt Huber auch auch der Grad ihrer Verlinkung dar. Hinsichtlich der Suchmaschinenoptimierung lenkt sie wie viele Unternehmen, die sich auf diese Tätigkeit spezialisiert haben, die Aufmerksamkeit ihrer Leser auf technische Aspekte anstatt auf die Inhalte der eigenen Website.

Ein offenes Geheimnis erfolgreicher Web 2.0 Seiten ist der Mix vieler schiedener Ansätze unterschiedlichster Maßnahmen, die die Beteiligung des Kunden herausfordern. Vernetzung, Kundenbindung, Reputationsmanagement sind hier die Stichworte. Aber auch in dieser Hinsicht nimmt der lexikalische Aspekt ihres Buches einen zu großen Raum ein, den die Autorin durch drei Praxisbeispiel zu mildern versucht.

Als Einführung für Web 2.0 – Neulinge ist der Band geeignet. Sie können bald mitreden, müssen dann aber sehr schnell andere Quellen heranziehen, um den Nutzen der vielen in diesem Band beschrieben Features einordnen zu können.

Z. B.:

Social Media Marketing in Deutschland

Blog von Benedikt Krüger

Stadtplanung und soziale Netzwerke im Web 2.0 (I-IV)
Heiner Wittmann

Hinweise auf Bücher und Zeitschriften – Bibliographie


 Romanistik  Philosophie   Geschichte  Kunst  Französisch    Zeitschriften
 Wirtschaft  Urheberberrecht / Droits d’auteur


Handbuch Französisch: Sprache – Literatur – Kultur – Gesellschaft
Für Studium, Lehre, Praxis. Herausgegeben von Ingo Kolboom, Thomas Kotschi und Edward Reichel, Erich Schmidt Verlag, Berlin, Bielefeld,

2. neu bearbeitete und erweiterte Auflage,
1062 Seiten, 15,8 x 23,5 cm, kartoniert, Berlin 2008.
Preis: EUR (D) 59,80
ISBN: 978-3-503-09830-9
romanistik.info/internet-francophonie.html

Aus der Presseinformation des Instituts für Romanistik an die Pressestelle der TU für das “UniJournal”:

“TU-Wissenschaftler machen Fachgeschichte: Ein “Handbuch Französisch” für alle, die sich für die französische Sprache, für Frankreich und die deutsch-französischen Beziehungen sowie die gesamte französischsprachige Welt und ihre Kulturen interessieren!

Das hat es seit 1900 nicht mehr gegeben: eine “französische Real-Enzyklopädie”, die den Wissenschaftler wie Laien, den Lehrenden wie Lernenden gleichermaßen interessiert. Zwei Romanisten an der TU Dresden, die Professoren Ingo Kolboom und Edward Reichel, haben zusammen mit ihrem Berliner Kollegen Thomas Kotschi ein fast mehr als 900 Seiten umfassendes “Handbuch Französisch” erarbeitet, das Fachgeschichte macht.

Erstmals werden nicht nur Frankreich und die deutsch-französischen Beziehungen, sondern auch alle anderen französischsprachigen Länder und Regionen in Europa, Amerika, Afrika und Asien mit ihren sprachlichen, historischen, kulturellen, gesellschaftlichen und literarischen Besonderheiten vorgestellt. Das 133 Fachartikel umfassende Handbuch, an dem 125 Spezialisten drei Jahre lang mitgearbeitet haben, erschließt dem Leser enzyklopädisch das aktuelle Wissen der frankophonen Welt.

Es richtet sich an Lernende und Lehrende gleichermaßen, wie auch an ganz allgemein Interessierte, die sich im Bildungs- und Erziehungswesen, in Politik, Kultur, Wissenschaft und Wirtschaft, in Presse, Funk und Fernsehen mit unserem Nachbarland Frankreich oder mit den gegenwärtigen und historischen, kulturellen und sprachlichen Gegebenheiten anderer ganz oder teilweise französischsprachigen Länder auseinandersetzen.

Dieses “Handbuch Französisch” über die französischsprachige Welt und ihre Kulturen auf fünf Kontinenten, das in dem renommierten Berliner Wissenschaftsverlag Erich Schmidt Verlag erscheint, schließt eine seit vielen Jahren bestehende Lücke in der deutschsprachigen Romanistik und Frankreichforschung!

Die drei Herausgeber sind international renommierte Experten in ihren jeweiligen Fachgebieten: Ingo Kolboom, Professor für Frankreich-Studien und Frankophonie an der Technischen Universität Dresden; Thomas Kotschi, Professor für romanische Sprachwissenschaft an der Freien Universität Berlin; Edward Reichel, Professor für französischsprachige und italienische Literaturen an der Technischen Universität Dresden.”


Littérature et morale- Journée d´étude – Organisation scientifique : Fabian Goppelsröder (Stanford/FU Berlin) et Sandra Laugier (Université d’Amiens) Maison Henri Heine, Paris
15 décembre 2005, 10h00. Les actes du colloque sont publiés sur notre site.


Recherches en esthétiques: Nr. 11 – Oktober 2005: Die neue Ausgabe Utopies ist erschienen.


Gilles Floret    Jetzt vollständig hier zum Download.
La Nausée dans la poésie est-allemande entre 1980 et 1989.
Deux figures exemplaires: Hans-Eckardt Wenzel & Steffen Mensching, Nancy 1993.


Heiner Wittmann, Die deutsch-französischen Beziehungen aus Verlagssicht
Hier als Download.
in : “Zwei europäische Völker und ihre Identitäten im Wandel. 50 Jahre deutsch-französische Beziehungen im Prisma des Carolus-Magnus-Kreises“, hrsg. von H.-G, Egelhoff und L. Rüstow unter Mitarbeit von R. Pfromm und C. Theiß. Festschrift zum 50-jährigen Jubiläum des Carolus-Magnus-Kreises, 2004. ISBN 3-00-014330-0

Die deutsch-französischen Beziehungen aus Verlagssicht mit der Linkliste zum Artikel

André Guigot: Eine Einführung in Sartres Philosophie

André Guigot, Sartre. Liberté et histoire,
Paris 2007,
Librairie philosophie J. Vrin,. ISBN 978-27116-1913-9

Die von André Guigot verfaßte Studie ist keine einfache Einführung in Sartres Philosophie. Die vielen verschiedenen Themen setzen ein Vorwissen und auch eine gute Kenntnis der Werke Sartres voraus. Damit sei aber nur gesagt, daß Guigots Band dem eiligen Leser eher anspruchsvoll erscheinen mag. Läßt man sich aber auf seine Argumentation ein, dann vermittelt dieses Buch eine sehr präzise, interessante und lesenswerte Einführung in die Philosophie Sartres.

Für seine Darstellung hat André Guigot mit Recht einen chronologischen Aufbau gewählt, der die Entwicklung seines Werkes auf der Grundlage der deutschen Phänomenologie über die Kriegserfahrung hinaus mit seinem Bemühen, die Moral begrifflich zu fassen und seinem Engagement ein theoretisches Fundament zu geben, umfaßt. Gerne wird immer wieder von zwei Abschnitten seiner Entwicklung gesprochen, wobei seine Auseinandersetzung mit dem Marxismus oft als Kennzeichen seines Werkes nach 1950 zitiert wird. Sein Versuch, den Existentialismus mit dem Marxismus zu verbinden, war nicht von Erfolg gekrönt, und Guigot akzentuiert viel mehr das Engagement im Verständnis Sartres und seine Suche nach einer Intelligibilität menschlicher Verhaltensweisen, die sowohl durch eine Dialektik wie auch durch die Geschichte beeinflusst werden, die Sartre bis zur Flaubert-Studie geführt hat.

In fünf Kapiteln untersucht Guigot nacheinander Sartres Auseinandersetzung mit der Phänomenologie, dann die Entstehung seiner ersten Schriften über die Einbildungskraft L’imagination (1936) und L’imaginaire (1940) und deutet mit der Überschrift des 3. Kapitels “L’aboutissement inachevé de L’être et le néant“, das nicht mit einer Lösung, sondern mit Fragen zur Verantwortung endet, eine Kontinuität mit seinen fol-genden Arbeiten an, die im allgemeinen zu der des 2. Sartre gerechnet werden. Im Ka-pitel IV geht es um die Entwicklung von der Moral zur Geschichte, womit Guigot auch hier nebenbei – aber in zutreffender Weise – darauf hinweist, daß in der letzten Zeit zunehmend die Überlegungen zur Geschichte vermehrt in den Blick der Forschung geraten. Seine Anmerkungen zur Ästhetik in Qu’est-ce que la littérature? (1947), seine Réflexions sur la question juive (1946) wie auch die langen Kapitel in den Cahiers pour une morale ([entstanden um 1946)] aus dem Nachlass veröffentlicht: 1983) bieten dazu viele Ansätze. Das letzte Kapitel untersucht das Problem der Gewalt im Rahmen der Geschichte, ein Thema, das im Zuge einer Neubewertung der Critique de la raison dialectique wieder mehr in den Blick geraten dürfte. L’Idiot de la famille (1970/72), das umfangreiche Flaubert-Porträt, hätte vielleicht in diesem Band von Guigot eine größere Aufmerksamkeit verdient als lediglich in der Zusammenfassung behandelt zu werden. Andererseits verleiht Guigot dieser Studie als “prolongement herméneutique de la raison dialectique” (S. 231, vgl. W., Sartre und die Kunst, Tübingen 1996, S. 107 ff.) mit wenigen Worten den Platz, der ihr in Sartres Werk zukommt.

Im Verlauf der Studie entwickelt Guigot die Bedeutung aller wichtigen Schlüsselbegriffe. Dabei fällt auf, daß er schon bezüglich der Einbildungskraft, vor allem bei der Analyse von L’imaginaire sachgerecht und zutreffend die engen Beziehungen zwischen dem Imaginären und der Freiheit herstellt. Auch hinsichtlich seiner Darstellung des Analogons werden Entwicklungslinien deutlich, die bis zur Flaubert-Studie reichen. Zunächst aber erinnert er daran, daß die Theorie der Emotionen und des Imaginären eine Grundlage der Ontologie in L’être et le néant bilden. Tatsächlich ist die Lektüre von L’imaginaire eine wichtige Vorbereitung zu seiner Untersuchung über die phänomenologische Ontologie. Am Ende des zweiten Kapitels bestätigt Guigot in Form eines Resümees, daß die Ablehnung des psychologischen Determinismus kein System begründen könne, denn um die menschliche Realität zu begreifen, werde etwas Grundlegenderes benötigt: Das ist die Ontologie, mit der die Theorie des Imaginären angewandt auf die Kunst aber weitgehend ergänzt um die Fragen der Geschichte wiederaufgenommen werde, so Guigot. Und er ergänzt diese Aussage mit dem Hinweis auf den Zusammenhang von L’être et le néant, Qu’est-ce que la littérature? und den Cahiers pour une morale. . Schließlich ist die Freiheit eine Tatsache, deren Verständnis die menschliche Realität aufdeckt. Es ist nicht einfach, den Kern der Sartreschen Philosophie so verkürzt zusammenzufassen, aber unbestreitbar ist es dem Autor hier gelungen, das Verständnis der Sartreschen Philosophie zu erleichtern.

Im folgenden Kapitel über L’être et le néant zeigt Guigot – um hier nur ein Beispiel zu nennen – bezüglich der Kontingenz wichtige Parallelen zu La Nausée (1938), wodurch wieder die Verbindungen zwischen Sartres literarischem und philosophischen Werk betont werden. Dieses dritte Kapitel seiner Untersuchung zeigt die Fragen, die in L’être et le néant nach dem Anderen, der Angst und der Verantwortung gestellt werden. Dieses Kapitel kann auch als eine Einführung in die Lektüre von Sartres philosophischem Hauptwerk gelesen werden. Durch die Art und Weise, wie Guigot auch die offenen Fragen erläutert, wird der Leser verstehen, wie auch L’être et le néant in die Kontinuität des Sartreschen Denkens eingebunden ist. Im vierten Kapitel geht es um die historische Dimension, deren Einführung Guigot anhand der Überlegungen zu seinem Manifest über die Literatur erläutert: “L’ouvrage critique de Qu’est-ce que la littérature? (1947) fait de la création le sens même de l’interrogation éthique et esthétique,” (S. 135) heißt es bei Guigot, der auf diese Weise an die fundamentale Bedeutung der Ästhetik im Werk Sartres erinnert. Der Schriftsteller ist engagiert, es geht bei Sartre nicht darum, daß dieser sich engagieren kann. Er schreibt und deshalb trägt er dafür eine Verantwortung, woraus auch wieder eine moralische Pflicht (S. 137) entsteht. “Ecrire, c’est agir,” (S. 166) lautet die kurze Zusammenfassung, die auf den Appell (S. 168) an die Freiheit hindeutet. Aber auch die Cahiers pour une morale bleiben unvollendet und erscheinen erst 1983 aus seinem Nachlaßt. Auch dieses Kapitel endet mit einer Bewertung der Unterschiede zwischen L’être et le néant und den Cahiers pour une morale. Es geht u.a. um das unaufhebbare Verhältnis zum Anderen, das durch Abhängigkeit und Verantwortung gleichermaßen geprägt ist. Eine Aktion ist immer durch die Zukunft, das ist wieder das Überschreiten einer Situation aber auch durch die fehlende Garantie für eine moralische Vorschrift geprägt. Eine solche Verkürzung wird dem Autor der Studie sicher nicht gerecht, aber die Lektüre seiner Studie fördert das Verständnis der Philosophie Sartre. Nicht die Brüche charakterisieren sie, sondern sein Bemühen, die menschliche Realität der Freiheit und ihrer Möglichkeiten zu analysieren, wodurch die Kontinuität in seinem Werk gekennzeichnet ist, gehört zu seinen Hauptinteresse.

Es ist die Verbindung zwischen Kunst, Philosophie und Literatur, die in den 30er Jahren mit L’imagination und L’imaginaire sowie dem Roman La nausée sein Anfangswerk geprägt hat. In seinem philosophischen Hauptwerken hat Sartre mit seinen Untersuchungen zur Ontologie, zur Moral und zur Geschichte seine Überlegungen systematisiert und schließlich in der Flaubert-Studie von neuem angewandt. Guigots Studie behandelt kein isoliertes Thema seiner Philosophie, sondern zeigt die Kunst als Ausgangspunkt seines Gesamtwerks, und sie gibt so zu verstehen, daß die Philosophie bei Sartre kein Selbstzweck ist, da sie ein ständiger Bezugspunkt jedes seiner anderen Werke ist, und daher auch nur im Gesamtzusammenhang seines Werkes unter Berücksichtigung seiner Schriften über die Kunst und die Literatur erläutert werden kann.


Heiner Wittmann

Hinweise auf Bücher: Philosophie

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Knopp Peter / Wroblewsky Vincent von (Hrsg.):
Carnets Jean-Paul Sartre: Eine Moral in Situation
Verlag Peter Lang, 2008            
Inhaltsverzeichnis *.pdf

(978-3-631-56902-3)

Sartre-Gesellschaft


Recherches en esthétiques n° 12 – La Rencontre ist erschienen


Atkinson, Catherine
Inventing Inventors in Renaissance Europe
Polydore Vergil’s ‘De inventoribus rerum’ (1499 and 1521)

“Trotz der Bedeutung von Polydor Vergils enzyklopädischem Erfinder-Werk (De inventoribus rerum, Venedig 1499 und Basel 1521) hat sich die Humanismusforschung des Werks bislang nur zögerlich angenommen. Erstmals ist das gesamte Werk (Bücher I-VIII) nun Gegenstand einer eingehenden Untersuchung. Catherine Atkinson gibt Einblick in die Arbeitsweise des aus Urbino stammenden italienischen Humanisten. Ideenreich und unter Verwendung des in der antiken Literatur überlieferten Inventor-Topos verfaßte Vergil eine prototypische Kulturgeschichte (Bücher I-III). In dieser Lobpreisung der kulturschaffenden menschlichen Erfindungsgabe verzeichnet der Autor alle “Erfindungen” seit der Schöpfung (alle Künste, Wissenschaften und Institutionen) und ordnet sie in einem erweiterten “ordo artium” an. Ferner unternimmt der in England lebende Kurialer und Priester – am Vorabend der Reformation – eine Analyse der Institution Kirche. Er geht dem Ursprung, der Entstehung und damit der Legitimation ihrer Riten, Liturgie und Ämter nach und vergleicht sie mit religiösen Praktiken der Antike, womit er die Singularität der christlichen Religion hinterfragt. Die Autorin stellt Vergils Werk in ideengeschichtlicher, wissenschaftsgeschichtlicher und rezeptionsgeschichtlicher Perspektive dar und bietet eine diachronische Untersuchung des Begriffes “inventio” sowie ein biographisches Kapitel über den Autor.” Klappentext


Mohr und Siebeck. 2007. XIII, 325 Seiten (Spätmittelalter und Reformation. Neue Reihe 33).
ISBN 978-3-16-149187-0 Leinen € 84.00 Isabell Stal


La philosophie de Sartre. Essai d’analyse critique,
PUF (coll. Thémis Philosophie) Paris 2006. ISBN 2-13-055642-6

Les questions posées par I. Stal: “Peut-on, comme l’a pensé Sartre, construire une philosophie concrète qui répudie les abstractions de la méthaphysique en étendant la réduction phénoménologique au domaine de l’expérience humaine? Et peut-on fonder une telle démarche sur l’évidence de l’existence, promue au rang de certitude apodictique?” (Couverture) – Nous venons de recevoir cet ouvrage. Le compte-rendu suivra.WittgensteinKunst.
Annäherungen an eine Philosophie und ihr Unsagbares

Eine Philosophie und ihr Unsagbares

»Die Ästhetik lag nicht im Zentrum von Wittgensteins Interessen«, notiert das Wittgenstein-Lexikon lakonisch, »aber die Künste, insbesondere die Musik, hatten einen hervorragenden Platz in seinem Leben.«

Es ist diese Spannung zwischen der Ablehnung ästhetischer Theorie und der Bedeutung von Kunst in der alltäglichen Lebenspraxis Wittgensteins, die das Buch aus unterschiedlichen Perspektiven beleuchtet. In sechs Essays werden Wittgensteins Reflexionen über die Farben ebenso besprochen wie sein Verhältnis zur Musik und seine Arbeit als Architekt; thematisiert wird außerdem die Rezeption seiner Philosophie in der bildenden Kunst und der Literatur wie die filmische Auseinandersetzung mit dem Phänomen Wittgenstein. Das Gespräch mit Allan Janik ist ein Versuch, diese vielfältigen Bezüge zur Kunst in ihren Auswirkungen auf den ganz eigenen Philosophiebegriff Wittgensteins auszuloten.
So wird das, worüber man nach dem Diktum des Traktatus zu schweigen habe, in seiner konstitutiven Funktion als das Unsagbare Wittgensteinschen Philosophierens gewürdigt. Mit Beiträgen von Jacques Bouveresse, Leszek Brogowski, Fabian Goppelsröder / Maja Weyermann, Mirjam Schaub, Wendelin Schmidt-Dengler und Antonia Soulez.
Fabian Goppelsröder (Hg.), Wittgenstein – Kunst. Annäherungen an eine Philosophie und ihr Unsagbares, 160 Seiten, Brochur, Fadenheftung, ISBN 3-935300-14-x       Diaphanes


Sens public est une revue électronique internationale
http://www.sens-public.org.
Celle-ci compte aujourd’hui des rédactions en Italie,
Slovaquie et République Tchèque, mais aussi en Amérique latine (Brésil, Colombie). Elle dispose de correspondants autrichiens, allemands, britanniques et roumains, en Chine et au Japon, ainsi qu’aux USA. Créée voici trois ans, la revue a publié plus de 3500 pages à fort contenu de réflexion, pluridisciplinaire et internationale.


Le rapport à l’oeuvre
Dirigé par Dominique Berthet et Jean-Georges Chali
Ouverture Philosophique
Série: Arts, Esthétique, vie culturelle, philosophie
254 pages, Ed. L’Harmattan, Paris 2006. 21,50 € Commander
Les éditions L’Harmattan offrent une version en *.pdf de ce livre.

Les textes rassemblés dans ce volume sont issus d’un cycle de conférences ayant pour thème “Le rapport à l’oeuvre”. Des littéraires, des comparatistes, des philosophes de l’art et des artistes venant des Antilles, de France, du Canada et de Grande-Bretagne éclairent de leur point de vue cette question. Le notion d’oeuvre est prise ici au sens de production littéraire, plastique et musicale. Evoquer l’oeuvre d’art amène à prendre en compte le créateur, le regardeur et le critique ; chacun entretenant avec l’oeuvre une relation privilégiée et à chaque fois singulière. Table de matière


Eine neue Ausgabe von Paragrana. Internationale Zeitschrift für Historische Anthropologie mit dem Titel Imagination und Invention. herausgegeben vom Interdisziplinären Zentrum für Historische Anthropologie der FU Berlin ist im Akademie Verlag, Berlin erschienen.
Die hier vorgelegten 19 Beiträge wurden auf der Tagung “Imagination und Invention” im Januar 2005 vorgetragen. Die Veranstalter der Tagung war das Graduiertenkolleg “Praxis und Theorie des künstlerischen Schaffensprozesses” der Universität der Künste Berlin in Kooperation mit derAkademie der Künste.
U.a. Emanuel Alloa: Imagination zwischen Nichtung und Fülle. Jean-Paul Sartres negative Theorie der Einbildungskraft auf dem Prüfstein von Tintorettos Malerei
Rainer Bayreuther, Voraussetzungen des musikalischen Schaffensprozesses im 16. und 17. Jahrhundert
Anette Brunner, Der zum Himmel erhobene Blick als Ausdruck enthusiastischen Schöpfertums. Die Darstellung der Invention im Künstlerbildnis der Goethezeit
Katharina Münchberg, Der erfindungslose Dichter. W.G. Sebald
Gert Mattenklott, Aspekte der Einbildungskraft
Michael Thomas Taylor, Blindness und Imagination in Kant

Bezugsmöglichkeiten: Oldenbourg Verlagsgruppe, Zeitschritenservice, Postfach 80 13 60 – 81613 München
Tel. 089 – 4 50 51- 2 29/-3 99 Fax 089 -4 50 51, – 3 33
Bezugspreis 2006: Inland 38.00 EUR, AUsland 41,00 EUR


Michel Kail
Simone de Beauvoir philosophe, PUF, Paris 2006

“Cet ouvrage met en lumière la “partie” philosophe de Simone de Beauvoir, son ambition philosophique originale que trop souvent on lui refuse.”

IntroductionI — Qu’est-ce qu’un monde ? II — Beauvoir, Sartre, Merleau-Ponty III — Simone de Beauvoir, philosophe politique IV — Paradoxe et liberté V — La sexualité, une situation. Le cas Sade VI — Les discours de la justification, biologie, psychanalyse et matérialisme historique VII — Ce n’est pas arrivé. Bibliographie

CR: Deise Quintiliano, Online-Zeitschrift Sens public


Recherches en esthétiques: Nr. 11 – Oktober 2005: Die neue Ausgabe Utopies ist erschienen.


En l’honneur du centenaire de la naissance de Sartre, six philosophes des deux côtés du Rhin interrogent sa pensée dans ses fondements ontologiques et ses perspectives morales.

Sartre. Conscience et liberté
Sous la direction de Laurent Husson et Guillaume Seydoux:

La théorie sartrienne de la conscience, éclairée dans sa singularité à l’aide des traditions allemande et anglo-saxonne, les vives résistances à la thèse sartrienne de la liberté ainsi que la signification et la valeur du projet d’une psychanalyse existentielle, font l’objet des trois premiers articles. Les trois suivants explorent les champs ouverts par les « conclusions » de L’Être et le Néant : la possibilité d’une approche métaphysique des phénomènes naturels et le questionnement moral, qui connaîtra bien des avatars tout au long de la réflexion de Sartre. Ainsi, toutes ces analyses visent à éclairer de manière critique le nœud de la pensée de Sartre, par lequel il demeure philosophiquement notre contemporain : l’articulation entre ontologie et morale.

Textes de: Manfred Frank, Guillaume Seydoux, Jean-Christophe Merle, Laurent Husson, Alain Flajoelt, Gerhard Seel, Erwan Sommerer L’Espace de la démocratie (Arendt)
Le [parlement des philosophes], Recensions


 

Sartre und die Freiheit

Eros der Freiheit lautet der Titel des Plädoyers für eine radikale Aufklärung, die Ulrike Ackermann bei Klett-Cotta vorgelegt hat. Das Buch behandelt die historische Entwicklung der Freiheit und legt auf diese Weise auf knappem Raum eine politische Ideengeschichte vor, die auch Studenten wie auch Schülern interessante Anregungen auf lesenswerte Bücher nahe legt. Ihre Hauptthese, die ich auf dem Blog von Klett-Cotta vorstelle, dass die Freiheit mit ihrem Dilemma der Sehnsucht nach ihr und zugleich mit der Angst vor der Freiheit ringt, hat sie mit ausgewählten Zitaten der maßgeblichen Denker eindrucksvoll belegt.

Eine Lücke in ihrem Buch gibt Anlass nachzufragen. Es ist erstaunlich, dass sie in ihrer Darstellung an keiner Stelle die Überlegungen Sartres zu Freiheit auch nur streift. Sartre, der 1943 seine Untersuchung zur menschlichen Freiheit als eine ontologische Phänomenologie unter dem Titel Das Sein und das Nichts vorlegte, kommt bei ihr nicht vor. Ackermanns Hauptthese der Widersprüche, die der Freiheit inhärent seien und die zum Guten wie zum Bösen führen können, korrespondiert auf den ersten Blick nicht unbedingt mit Sartres Anspruch einer absoluten Freiheit, die den Menschen immer wieder vor eine Wahl stellt, für die er aber selber eine Verantwortung trägt. Ulrike Ackermann konzentriert ihre Darstellung auf die Entwicklung der Freiheit durch die Jahrhunderte, während Sartre die Freiheit des Menschen auf einer philosophischen Ebene von allen Seiten durchleuchtet.

Sartres Überlegungen zur Freiheit sind aber umso bedeutender, als er auf ihrem Hintergrund den Marxismus und auch die Psychoanalyse untersucht hat. Zunächst hat er die Verbindung zwischen diesen beiden Ansätzen theoretisch analysiert, danach mit einem praktischen Ansatz in seiner > Mallarmé-Studie evaluiert und beide aufgrund ungenügender theoretischer Grundlagen verworfen. Die Psychoanalyse kritisiert er, er der das Drehbuch zu Jean Hustons Film über Freud verfasst hat, weil für ihn das Unbewusste immer ein “Bewusstsein von etwas sei”, und dem Marxismus warf er eine “fehlende menschliche Dimension” (Sartre, Fragen der Methode, Reinbek bei Hamburg 1999, S. 194 et cf. passim) vor. Sein Engagement auf der Seite vieler linken Gruppierungen machte ihn für die Rechten suspekt, als Intellektueller wahrte er dennoch zu allen -ismen eine kritische Distanz und schrieb zahlreiche Künstlerporträts, um den unbedingten Anspruch der Freiheit zu illustrieren.

Bleibt immer noch die Frage, ob in dem Band von Ulrike Ackermann etwas fehlt, wenn Sartre nicht genannt wird? Jeder blättert ein neues Buch durch, schaut in das Literaturverzeichnis und stutzt, wenn die ihm vertrauten Werke dort fehlen. Ackermanns Ansatz aus der Geschichte der Freiheit eine Erinnerung an ihre Chancen und ihre Gefahren, die auch Angst machen, herzuleiten, benötigt nicht unbedingt Bezüge zum Werk Sartres. Wenn es aber darum geht, die Freiheit des Menschen als eine conditio sine qua non seiner Entwicklung darzustellen, darf eines der wichtigsten Werke des 20. Jahrhunderts eigentlich nicht fehlen.

Sartre begründet mit dem für ihn absoluten Freiheitsanspruch des Menschen die Unabhängigkeit von allen Ideologien, die Warnung vor Totalitarismen jeder Art sowie die Fähigkeit des Künstlers etwas neues schaffen zu können. Bedenkt man aber, dass Sartre bei der Untersuchung der Freiheit, ihre beiden Seiten, ihre Chancen wie auch die Angst des Menschen vor ihr en détail analysiert: “…die meiste Zeit flieht er vor der Angst in die Unaufrichtigkeit,” (Sarte, Das Sein und das Nichts. Versuch einer phänomenologischen Ontologie, übersetzt von Hans Schöneberg und Traugott König, Reinbek bei Hamburg, 1991, S. 642) nennt, dann darf man doch zu der Meinung tendieren, dass Sartre im Band von Ulrike Ackermann nicht fehlen dürfte.

Heiner Wittmann
Ackermann, Ulrike, Eros der Freiheit. Für eine radikale Aufklärung
Klett-Cotta, 1. Aufl. 2008, 168 Seiten
ISBN: 978-3-608-94305-4

Eine Rekonstruktion der Denkwege Wittgensteins

Fabian Goppelsröder,
Zwischen Sagen und Zeigen. Wittgensteins Weg von der literarischen zur dichtenden Philosophie,
transcript Verlag, Bielefeld 2007.
168 S., kart., 18,80 € ISBN: 978-3-89942-764-6

Dieser Band legt eine knappe und einleuchtende Einführung in die Philosophie Ludwig Wittgensteins (1889-1951) vor. Es geht um seine philosophischen Grundsätze und um ihre Form, deren werkimmanente Bedeutung über seine rein philosophischen Argumente hinausragt. Auf diese Weise wird ein literarisch-poetischer Ansatz seines Werkes erkennbar, der sein eigentliches Werk eigentlich erst jenseits des Gesagten entfaltet. Verfolgt man die Entwicklung dieser Ankündigung in dem vorliegenden Buch, verspricht der Autor eine Einsicht in die “philosophische (Überzeugungs-) Kraft Wittgensteins, die nicht allein in seinen Argumenten zu suchen ist. Trotz den zwei deutlich voneinander getrennte Werkphasen will der Autor in seinem Buch das Vermögen, Kunstwerke angemessen wahrzunehmen, die Aisthesis nutzen, um den philosophischen Denkweg Wittgenstein darzustellen.

Es gibt im Werk Wittgensteins kein “abstrakt reduzierbares Denkgebäude” (S. 7) stellt der Autor in seiner Vorbemerkung fest. Wenn nun berechtiger- und notwendigerweise nach einer Form für sein Werk gesucht wird, macht sich der Autor nach eigenem Bekunden eher widerwillig auf den Weg einer “Allgemeinheit ihrer Thesen zielenden Vorgehensweise” (S. 7) Der Autor umgeht aber mögliche Klippen durch eine chronologisch an den Wittgenstein’schen Texten entlang geführte Darstellung, in die er “Zwischenglieder” einfügt. In diesem Zusammenhang verweist der Autor auf den umfangreichen Anmerkungsapparat, in dem wichtige Beziehungen zu anderen Denkern untersucht werden. Das Kapitel über das Palais Stonborough in Wien nutzt der Autor geschickt als “eine Art Folie”, die die späteren philosophischen Probleme bereits erkennbar werden läßt.

Die Teilung des Werks Wittgenstein in zwei Teile – auf die “logische Idealsprache der Frühphase” und der “linearen Denkweise” des Tractatus folgt die täglich Umgangssprache und die “aossoziative, nur in Paragraphen geordnete” Denkweise der Philosophischen Untersuchungen (S. 9) -, wird vom Autor als revisi-onsbedürftig dargestellt. Offenkundig diente diese Einteilung bisher oft als Versuch, sich dem Gedankengebäude Wittgensteins zu nähern. Allerdings hat Wittgenstein selbst die Beziehungen zwischen seinen Hauptwerken betont. Neben den inhaltlichen und formalen Erwägungen gilt es nun einen Weg zu finden, der den literarischen Charakter seines Werkes berücksichtigt. Der Autor, der diesem folgt, stellt dem Leser in Aussicht, daßss so nicht nur seine Philosophie sondern sein Philosophieren aufgedeckt wird. Dieser Ansatz eröffnet dem Autor den Weg, die Brüche und die Kontinuitäten im Werk Wittgensteins in einen Zusammenhang zu stellen.

Der Autor weiß sich zu Recht auf der sicheren Seite, da Wittgenstein im Vorwort des Tractatus logico-philosophicus (1921) sein Werk nicht als ein Lehrbuch bezeichnet, sondern vom Leser Vergnügen erwartet und nur Verständnis von den Lesern erwartet, die Ähnliches schon einmal gedacht haben. Für Goppelsröder ist der Tractatus auch ein literarisches Werk und damit auch als “Manifest einer neuen Philosophie” (S. 17). Das Kapitel mit einigen wenigen biographischen Angaben zum Werdegang Wittgensteins “Von der Mathematik zur Logik – vom Paradox zur Philosophie” erklärt einleuchtend die Grundlagen des Tractatus, dessen erster Satz “Die Welt ist alles, was der Fall ist,” lautet.
Das zentrale Kapitel behandelt die “Ethnologische Wende am Leitfaden der Poesie”.

“Sprachphilosophie und Wahrnehmung” sind die Stichwörter für die späte Philosophie Wittgensteins, die auf die Folgen aus der “,ethnologisch-poetischen Wende’ seines Denkens” (S. 63) zielt, wobei das Sprachspiel als Modell verstanden wird, das eine Entdeckung der Sprache mittels der Nennung nicht rational definierbarer Zusammenhänge nachzuvollziehen versucht, indem das philosophische Thema auf dem Umweg über die Infragestellung des Gewohnten erreicht werden soll. Schließlich ist “Wittgensteins eigene philosophische Praxis” das Thema des letzten Kapitels, das die “Radikalisierung der litera-rischen zur dichtenden Philosophie” darstellt.

Dem Autor dieses Bandes ist eine sehr lesenswerte Einführung in das Werk Wittgensteins gelungen, indem er die sprachlichen Schwierigkeiten des Tracta-us und der Philosophischen Untersuchungen keinesfalls etwa als schwierig oder gar obskur dargestellt hat, sondern ihren literarischen Anspruch aufgegriffen hat und den mit ihr verbundenen philosophischen Ideen einleuchtend dargestellt hat. Sein Kapitel über “Wittgenstein als Architekt” ist viel mehr als nur ein dem Leser in der Einleitung versprochene Ruhepol, denn als eine praktische Interpretation des Zusammenhangs von “Sagen und Zeigen” zu verstehen. Der Autor greift die Zweiteilung des Werkes wieder auf, aber nicht unter dem Aspekt der Trennung, sondern als eine Entwicklung, die an vielen Grundsätze, die den Bau des Hauses in der Kundmanngasse mitbestimmt haben, abzulesen sind. Archiktektur stellt in ihrer materiellen Form alle gegenseitigen Verweise und Abhängigkeiten vor, sie wird zu einer Geste, und der Autor kündigt nebenbei wenn auch indirekt sein nächstes Buch an.

“Das Sprachspiel ist nicht Resultat wissenschaftlichen Kommunizierens, (…) es ist ein Modell (…) welches sich (…) in die Situation hinein überwindet.”(S. 63) Die folgenden Kapitel zeigen die praktischen Seiten der Philosophie Wittgen-steins und nehmen ihr viel von dem Image schwer durchdringbar zu sein. Goppelsröders Art, die Entwicklung der Sprachphilosophie Wittgensteins mit verständlichen Beispielen zu illustrieren, zeigt auch, wie sich Wittgensteins Wunsch, seine Philosophie möge Vergnügen bereiten, hier erfüllen läßt. Aber gerade mit der Sprache zeigt der Autor, daß Wittgenstein die Unterscheidung von Sagen und Zeigen im Sinne der “gerahmten Wahrnehmung” in den Philosophischen Untersuchungen keineswegs aufgibt, sondern sie um angemessene Aspektwechsel erweitert und so das Unaussprechbare thematisieren kann.

Es ist hier völlig unangemessen, diese gedrängte Einführung, die den Leser mit sicherer Hand durch das Labyrinth des Wittgenstein’schen Denkens lenkt, resümieren zu wollen. Mein kurzer Text geriet viel länger, weil die Kapitel des hier zu besprechenden Bandes so ausdrücklich zur genauen Lektüre einladen, die wiederum zur Lektüre von Wittgenstein selbst verführen. Das besondere Verdienst des Autors, der hier nicht ein einziges oder gar nur ein Spezialthema der Philosophie Wittgensteins aufgegriffen hat, eine Untersuchung vorgelegt zu haben, mit der es ihm gelingt, auf spannende Weise die Philosophie Wittgensteins vorzustellen, sollte auch Literaturwissenschaftler dazu bewegen, über den Rand ihrer Disziplin einmal hinauszuschauen.

Heiner Wittmann

Fabian Goppelsröder studiert Philosophie und Geschichte in Berlin und Paris. Zur Zeit arbeitet er an einer Dissertation in Stanford (CA). Er ist Herausgeber von Wittgensteinkunst. Annäherungen an ein Philosophie und ihr Unsagbares, diaphanes Verlag, Berlin 2006.

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