Tagung der Groupe der Groupe d’études sartriennes GES in Paris 2020: Call for paper

Le Groupe d’Études Sartriennes (GES) lance son appel pour le colloque annuel qui se tiendra les 19 et 20 juin 2020 à Paris: En Sorbonne, amphithéâtre Milne Edwards, Paris IV, Niveau F.

L’objectif du GES, qui réunit chaque année une soixantaine de spécialistes de Sartre (universitaires ou non) est de soutenir le développement des perspectives nouvelles sur cette oeuvre majeure, de permettre aux enseignants et aux chercheurs de présenter leurs travaux en cours et de promouvoir les études sartriennes à un niveau national et international. Le GES propose aux enseignants et chercheurs débutants ou confirmés de soumettre une proposition de communication scientifique originale portant sur la pensée et les écrits de Sartre (littérature, philosophie, textes politiques), ou dont l’objet (auteur, question) est en relation directe avec ceux-ci.

Zum Herunterladen: > Argumentaire colloque GES 2020

> Groupe d’études sartriennes GES – > Sartre-Gesellschaft, Berlin

Pour l’édition 2020, le GES souhaite encourager deux séries de propositions de communication portant sur la question de l’esthétique sartrienne d’une part, et sur la trilogie Les Chemins de la liberté d’autre part.

Pour autant, ces deux thématiques sont bien des propositions et non des contraintes ; elles laissent ainsi toute latitude aux propositions les plus diverses afin de rendre compte de l’oeuvre de Sartre dans toutes ses dimensions (roman, théâtre, philosophie, essais sur la littérature, réflexion politique) ainsi que de la relation entre cette oeuvre et celle d’autres écrivains et philosophes.

1. Esthétique(s) de Sartre

Si Sartre n’a pas produit de théorie esthétique à proprement parler dans un ouvrage unifié, de très nombreux fragments de son oeuvre témoignent d’un intérêt profond et sans cesse renouvelé pour les questions esthétiques, au croisement de la littérature et des arts plastiques. On dispose de plusieurs ouvrages et articles sur la question, parmi lesquels on mentionnera notamment : Michel Sicard, Sartre et les arts, Obliques nº 24-25 (Nyons, Éditions Borderie, 1981), Heiner Wittman, L’esthétique de Sartre : artistes et intellectuels (Paris, L’Harmattan, 2003), Sophie Astier-Vezon, Sartre et la peinture. Pour une redéfinition de
l’analogon pictural (Paris, L’Harmattan, 2013). Pour autant, l’esthétique reste un champ encore assez peu exploré des études sartriennes. La proposition du Colloque vise à combler cette lacune, en posant la question : une ou plusieurs esthétique(s) chez Sartre ?

« Esthétiques » au pluriel, dans la mesure où l’objet lui-même est pluriel, partagé entre deux régimes esthétiques : les arts visuels (peinture, sculpture, cinéma, urbanisme) et la littérature, passibles de deux grilles d’intelligibilité différentes. Les descriptions sartriennes d’oeuvres visuelles prennent place dans une théorie générale de l’image comme type de conscience intentionnelle. La conclusion de L’Imaginaire (Paris, Gallimard, 1940) esquisse les linéaments d’une phénoménologie de l’objet esthétique comme irréel, qui sera mise en oeuvre par la suite sur des figures précises d’artistes, reprises dans les volumes III, IV et IX des Situations : Tintoret, Giacometti, Calder, Masson, Rebeyrolle, Wols, Lapoujade. La littérature quant à elle est envisagée et valorisée sous l’angle moral et politique comme engagement et praxis de dévoilement (Qu’est-ce que ma littérature ?, 1947), au moyen de « mots chargés comme des pistolets », à rebours de toute attitude de survol.

Un premier axe de ce volet du Colloque consistera alors à se demander s’il existe une unité de l’esthétique sartrienne. La littérature-praxis telle que l’envisage Sartre dans les années 1940 n’est-elle pas un refus de l’esthétisation du réel, tombant du même coup en dehors du domaine de l’esthétique, confiné à l’irréel ? Le modèle sartrien de l’engagement de l’écrivain ne conduit-il pas à dévoyer le champ de l’esthétique ?

En effet, ni le fait pictural, ni le fait littéraire ne semblent envisagés dans leur autonomie proprement esthétique, puisqu’ils renvoient à des modes d’intelligibilité plus larges : la conscience imageante et irréalisante d’une part, la praxis engagée et située d’autre part. Dès lors, l’esthétique sartrienne ne court-elle pas le risque d’être deux fois dissoute par chacun des deux modèles, l’image et la praxis ? Ou au contraire, ces deux grilles d’intelligibilité ne sont-elles pas l’occasion d’une reformulation et d’un enrichissement de la question esthétique, et de son autonomie éventuelle ? D’où la question également de la place de Sartre au sein du modernisme esthétique : en ouvrant le fait esthétique sur ses dehors – le monde des images au sens lare, le monde socio-historique de la praxis – Sartre ne tord-il pas le cou à l’exigence princeps du modernisme consacrant l’autonomie du médium artistique ? À travers cette question, s’ouvre la possibilité d’actualiser l’esthétique sartrienne en la faisant dialoguer avec des courants postérieurs au modernisme : par exemple, les Visual Studies, à travers les travaux de W. J. T. Mitchell, ou les réflexions de Fredric Jameson sur le postmodernisme.

Un deuxième axe de réflexion, dans le droit fil du premier, consistera à se demander dans quelle mesure l’épreuve du marxisme à partir des années 1950 ne vient-elle pas effriter la dichotomie instaurée par Sartre entre les deux modèles de l’engagement et de l’imaginaire, relançant à nouveaux frais la question d’une cohérence de l’esthétique sartrienne : dans quelle mesure le matérialisme historique est-il à même de fournir cette cohérence ? La question est ainsi ouverte de savoir quelle place occupe l’esthétique de Sartre au sein du « marxisme occidental » qui, depuis Lukács, met l’esthétique au coeur de ses préoccupations. La discussion entre Sartre et ses interlocuteurs de L’Institut Gramsci qui suit sa conférence de 1961, « Marxisme et subjectivité », peut notamment constituer un fil conducteur à cette question (cf. J.-P. Sartre, Qu’est-ce que la subjectivité ?, Paris, Les Prairies Ordinaires, 2013).
Quel rôle l’esthétique sartrienne accorde-t-elle par ailleurs aux « disciplines auxiliaires » (sociologie, histoire, anthropologie, psychanalyse, etc.) convoquées dans Questions de méthode ? On pourra se demander ainsi quelles sont les spécificités herméneutiques de la méthode progressive-régressive, dès lors qu’il s’agit de ressaisir une vie d’écrivain (Flaubert) ou de peintre (Tintoret), aux prises avec leur époque respective. Plus précisément, ce deuxième axe de réflexion fera la part belle à L’Idiot de la famille, dans la mesure où la praxis d’écrivain de Flaubert est ressaisie au prisme de l’imaginaire collectif de toute une classe, de toute une époque. Dans la mesure également où Sartre propose une redéfinition de l’oeuvre d’art au sens large comme « centre permanent, réel et reconnu d’irréalisation » (L’Idiot de la famille, t. I. Paris, Gallimard, 1971, p. 786), Sartre fait ainsi droit à la matérialité pratico-inerte de l’oeuvre en tant que produit social et marchandise, cette matérialité constituant le support des actes d’irréalisation que le créateur, comme le spectateur, accomplissent à l’endroit de l’oeuvre. Une telle redéfinition matérialiste de l’oeuvre constitue-t-elle un fil conducteur pertinent à l’esthétique sartrienne, soucieuse d’éviter le
piège de l’esthétisation du réel ?

2. Les Chemins de la liberté
Soixante-quinze ans après la parution du premier de ses trois volumes, L’Age de raison, le cycle romanesque des Chemins de la liberté apparaît trop souvent comme le mal-aimé de l’oeuvre littéraire de Sartre et comme le parent pauvre des études sartriennes, loin derrière l’intérêt suscité par La Nausée ou encore Les Mots. Il semble donc pertinent de se pencher de nouveau sur une oeuvre majeure, à la fois pour s’interroger sur ce statut négatif, afin de le comprendre et de le dépasser, et pour rendre toute sa place à un projet romanesque d’ampleur, le plus ambitieux de cette oeuvre, et que Sartre avait en tête dès le début des années trente lorsqu’il échafaudait son programme littéraire : d’abord le « factum » sur la contingence – ce serait La Nausée, paru en 1938 -, puis les nouvelles – Le Mur, paru en 1939, et enfin ce que Sartre a toujours désigné comme « le roman ».
S’il est ainsi intéressant d’observer que Les Chemins de la liberté relève de la volonté clairement affichée de se saisir de toutes les possibilités du genre romanesque en créant une véritable fresque nourrie de personnages multiples, cette ambition doit être mise en relation avec l’inachèvement du cycle et, plus encore, le fait qu’il marque la fin de l’écriture romanesque chez Sartre. Il sera donc fécond de s’interroger non seulement sur la relation entre cette oeuvre et la critique littéraire poursuivie par Sartre à la même époque, particulièrement sa réflexion sur l’art et les techniques romanesques (les articles réunis dans Situations I., notamment les textes sur Mauriac, Camus, Faulkner, Dos Passos…) mais également sur le lien entre les innovations formelles mises en oeuvre dans les trois romans et les réflexions déjà présentes dans les Conférences du Havre sur le roman données par Sartre durant l’hiver 1932-1933 et publiées en 2012 par la revue Études sartriennes.

De même, s’agissant d’une oeuvre rédigée durant les années charnières qui voient Sartre écrire certaines de ses oeuvres les plus marquantes, tous genres confondus (des Carnets de la drôle de guerre à L’Être et le néant en passant par Huis clos et Les Mouches), il sera possible de reprendre la question maintes fois posée de la relation, chez Sartre, entre les idées et la fiction, le roman et la philosophie, mais aussi de considérer l’influence de l’écriture théâtrale sur l’écriture romanesque. Enfin, parce qu’elle rend compte d’une réflexion nouvelle sur l’Histoire et la dimension collective de la liberté, parce qu’elle s’écrit – et s’inscrit – durant les années cruciales qui vont de la drôle de guerre aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale (le troisième volume, Le Sursis, est publié en
1949, peu de temps après l’interruption de l’écriture des Cahiers pour une morale), cette oeuvre occupe, à l’évidence, une place elle-même centrale, et qu’il importe de mieux définir, dans l’évolution philosophique, morale et politique de Sartre.
________________________________________________________________________________
Les communications, généralement présentées en français, peuvent également l’être en anglais. Dans ce cas, il sera demandé à l’orateur de fournir, à l’avance, un résumé en français à destination des auditeurs du colloque. Les propositions de communication, qui doivent comporter un titre et un résumé en un paragraphe, sont à faire parvenir aux secrétaires du GES pour le 10 février 2020. Les communications ne devront pas excéder 30 minutes.

Prière de faire parvenir vos propositions de communication aux deux secrétaires, en les adressant à l’adresse électronique personnelle de chacun d’eux, et non à l’adresse du GES.

Président du GES :
Michel Contat > contat.michel@wanadoo.fr

Secrétariat du GES :
Alexis Chabot > alexis.chabot@orange.fr
Hervé Oulc’hen > oulchenherve@gmail

Conférence inaugurale : Sartre : genèse des thèses sur l’imaginaire

Le Séminaire général de critique génétique de l’ITEM reprendra le :
1er octobre 2019 de 17h à 19h
à l’École normale supérieure, 29, rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle U207.
Conférence inaugurale : Sartre : genèse des thèses sur l’imaginaire


Jean BOURGAULT (Lycée Condorcet, Paris), Alexis CHABOT (Maître de conférences à Sciences Po Paris, chargé de cours à l’Université Paris I), Grégory CORMANN (Maître de conférences à l’Université de Liège Président du département de philosophie de l’Ulg), Gautier DASSONNEVILLE (Docteur en Philosophie et Lettres (Université de Liège / Université de Lille-3), Laurent HUSSON (Maître de Conférences à l’Université de Lorraine), Nao SAWADA (professeur à l’Université Rikkyo, Tokyo), Juliette SIMONT (Maître de recherches au Fonds National de la Recherche scientifique de Belgique, chargée de cours à l’Université Libre de Bruxelles).

Sartre n’a jamais cessé de s’interroger sur l’imagination ; nous nous proposons de mettre en question la signification de cette insistance en travaillant sur le mémoire de fin d’étude que le jeune Sartre a présenté en 1927, texte jusque-là inédit, récemment publié par Gautier Dassonneville : L’image dans la vie psychologique, rôle et nature (1927, Etudes Sartriennes, n° 22, Garnier, 2018). Le défi que constitue ce texte est impressionnant. Il invite à comprendre plus avant ce qu’était le champ des études philosophiques et psychologiques en France dans l’entre-deux guerres, mais aussi ce qui fait la position déjà extraordinairement singulière de Sartre dans ce champ, la nature des principes qui gouvernent son écriture et la dynamique qui s’y invente, pièce essentielle de la genèse des textes publiés ensuite par Sartre – et tout particulièrement ceux consacrés à l’imagination et l’imaginaire. Mais on peut aller plus loin encore : l’ensemble éclaire toute l’approche sartrienne de l’herméneutique de la création, littéraire (les textes sur Flaubert, notamment), et philosophique. Ces pages, écrites avant la lecture sartrienne de Husserl et Heidegger, rendent compréhensible ce que sera l’orientation phénoménologique de leur auteur, et renouvellent l’approche génétique de l’œuvre à venir.

ITEM – CNRS ENS (UMR 8132)

45 rue d’Ulm 75005 Paris

Tel (+33)1 44 32 30 45

Lehrerfortbildung in Rheinland-Pfalz: Interkulturelles Lernen ganz aktuell im Französischunterricht

Lehrerfortbildung:

Montag, 21.10.2019 09.30 –16.30 Uhr
Veranstaltungsnummer: 19160Fr008

> Interkulturelles Lernen ganz aktuell im Französischunterricht – Website des Pädagogischen Landesinstituts
Pädagogisches Landesinstitut Rheinland-Pfalz
Steinkaut 35, 5543 Bad Kreuznach

23.09.2019 > Anmeldung

Dozent: Dr. Heiner Wittmann
Ansprechpartnerin Sabine.Paffenholz@pl.rlp.de
> Fremdsprachen: Aktuelle Fort-und Weiterbildungsveranstaltungen Februar bis Juni 2019 – S. 13

Die Neuen Medien bieten dem Französischunterricht spannende Perspektiven für Aufbereitung aktueller Inhalte und die Motivation der Schüler/innen. Die unmittelbare Beobachtung aktueller Ereignisse und Themen im Bereich der Deutsch-französischen Beziehungen vermittelt einen neuen Zugang zu der Frage, warum Französisch gelernt werden soll.
Dieses Atelier erläutert nach einem Impulsvortrag des Referenten unterschiedliche Ansätze und aktuelle Themen, wie Inhalte im Unterricht passend zu den Erforderungen, die aus dem Lehrplan ergeben, eingebracht werden können. Anhand aktueller Inhalte des Frankeich-Blogs werden wir zusammen Unterrichtsentwürfe skizzieren. Dabei werden Strategien berücksichtigt, wie Schülerinnen und Schüler an selbständiges und eigenverantwortliches Arbeiten herangeführt werden. Ist ihnen die Arbeit mit Inhalten dieses Blogs vertraut, könnten sie auch im Rahmen einer Projektarbeit diese Fähigkeiten gemeinsam mit ihrer Austauschklasse in Frankreich anwenden und erweitern.
Bringen Sie -wenn möglich – bitte einen Laptop für einen Internetzugang zur Veranstaltung mit.

Dr. Heiner Wittmann ist Experte für den Bereich Interkulturelles Lernen/Civilisation française. Seit 2007 betreibt er den Blog > www.france-blog.info zu den deutsch-französischen Beziehungen, der französischen Literatur, Politik und Geschichte. Seit 2008 veröffentlichte er 160 Filme, Interviews und Gespräche mit Autoren, Politikern und Wissenschaftler

Literatur und Kunst

Keine der Voraussetzungen, die Ernst-Wilhelm Händler zu seinen „Sieben Thesen zur Autorschaft von heute“ (FAZ, 3.8.2019) nennt, ist richtig. Die Herstellung eines Zusammenhangs zwischen Algorithmen und Literatur, um dann den Kunstwillen der Kunst zu negieren, ist mehrfach misslungen. Einmal, weil Händler dabei ganz ohne Not Wesentliches von einem Literaturbegriff wie die historische Dimension und den Anteil des Lesers gar nicht in den Blick nimmt, eher unterschlägt und sogar dann noch suggeriert, dass die dann verbliebene Bestimmung der Literatur von heute Anlass zur Sorge gebe. Und zum Zweiten, weil die Chancen der digitalen Literatur in seinem Vortrag noch nicht einmal gestreift werden. Nein, es gibt wahrlich keinen Grund für einen Abgesang auf die Qualität der Literatur, weil Händels Voraussetzungen allesamt falsch sind.

Literatur hat neben ihren möglichen Protokollaktivitäten in der sie umgebenden Gesellschaft auch eine Kraft der Vorhersage der Beeinflussung und überhaupt eine Art der Reflexion über Vergangenes, Gegenwärtiges und Künftiges, die weit über bloße Zustandsbeschreibungen hinausgeht. Literatur hat eine ganz andere Bedeutung als nur die, die den alten marxistischen Widerspiegelungsbegriff aufgreift. Indem ein Autor etwas benennt, wird es nicht nur bekannt, sondern verliert frei nach Sartre seine Unschuld und modifiziert die Haltung des Lesers zum genannten Objekt. Literatur ruft so immer zur Veränderung auf, das ist die Appellfunktion, die Sartre in seiner Literaturästhetik so einfach wie präzise hergeleitet hat. Literatur ist keinesfalls nur eine bloße Beschreibung der Gesellschaft. Schreiben hat immer eine Bedeutung auch für den Leser und es ist schon seltsam, dass er in diesem Vortrag von Händler eigentlich gar nicht vorkommt und wenn nur eine ganz marginale Rolle bekommt. Aber dennoch ist der Leser ganz maßgeblich am Prozess der Entstehung von Literatur beteiligt. Und dann ist da noch die Kunst, die Ästhetik der Literatur, nach der Händler eigentlich fragt, die er aber als essentiellen Bestandteil der Literatur im Titel einmal andeutet, dann aber in seiner Rede vergisst, um sie am Ende ohne substantielle Begründung zu negieren.

Neu: Heidi Beutin u.a. (Hrsg.), Zu sagen was ist, bleibt die revolutionärste Tat“. Revolutionen und Rebellionen im 20. Jahrhundert

H.W: “Unsere Arbeit besteht darin, die realen Probleme der Arbeiterklasse deutlich zu machen.” Jean-Paul Sartre, der Intellektuelle und die Arbeiter, in: (S. 315-336.):
Sammlung kritisches wissen – Band 83
Heidi Beutin, Wolfgang Beutin, Heinrich Bleicher-Nagelsmann, Herbert Schmidt, Claudia Wörmann-Adam (Hg.)
> „Zu sagen was ist, bleibt die revolutionärste Tat“.
Revolutionen und Rebellionen im 20. Jahrhundert

Mit Beiträgen von Gerhard Engel, Heinrich Bleicher-Nagelsmann, Jost Hermand, Hans-Ernst Böttcher, Wolfgang Uellenberg-van Dawen, Wolfgang Beutin, Heidi Beutin, Alexander Bahar, Johann Dvorák, Olaf Walther, Grazyna Barbara Szewczyk, Thomas Voß, Gabriele Loges, > Heiner Wittmann, Welf Schröter, Claudia Wörmann-Adam, Herbert Schmid
Mössingen, Talheimer-Verlag 2019, 379 Seiten.,
ISBN 978-3-89376-184-5

„Für uns […], die zum Hundertjährigen die wirklichen Errungenschaften der Revolution herausstellen wollten, war wichtig, auch zu sehen, was sich inzwischen an der Beurteilung und Einschätzung der Revolution verändert hat. Dies nicht nur im deutschen Kontext, der sich ja auch durch die Vereinigung von BRD und DDR verändert hat, sondern auch an europäischen Entwicklungen. Nicht nur im Vergleich zum Zeitpunkt 1918/19 wie in Österreich, sondern auch am Beispiel der 68er Bewegung in Frankreich, der Tauwetterperiode von 1956/57 in Polen und dem Aufbruch durch Solidarnosc 1980. Einen Blick auf einen anderen Kontinent bietet der Vortrag ‚Verlorene Liebe‘ von Claudia Wörmann-Adam über die sandinistische Revolution in Nicaragua. Sie war für viele westdeutsche Linke ein leuchtendes Beispiel für eine gelungene Revolution. Doch hier ist inzwischen Ernüchterung eingetreten. Nicht nur in großen Teilen der nicaraguanischen Bevölkerung, sondern auch bei einstigen Revolutionären wie Gioconda Belli, Sergio Ramirez und Ernesto Cardenal.“ (Aus dem Vorwort)

Inhaltsverzeichnis

 

Heidi Beutin, Wolfgang Beutin, Heinrich Bleicher-Nagelsmann, Herbert Schmidt, Claudia Wörmann-Adam
„Zu sagen was ist, bleibt die revolutionärste Tat“. Vorwort

Gerhard Engel
Die Revolution 1918/1919 im deutschen Geschichtsbild

Heinrich Bleicher-Nagelsmann
„Sie hatten es sich anders vorgestellt“. Alfred Döblins Erzählwerk November 1918

Jost Hermand
Expressionismus als Revolution

Hans-Ernst Böttcher
Von der Novemberrevolution zur Weimarer (Reichs-) Verfassung

Wolfgang Uellenberg-van Dawen
Rätedemokratie oder Mitbestimmung. Arbeiterbewegung in der Novemberrevolution 1918

Wolfgang Beutin
Sie wird „ewig mit goldenen Lettern in dem Buch der Menschheitsgeschichte leuchten“

Heidi Beutin
„Der bis dahin größte Schritt voran“. Frauen in der Novemberrevolution

Alexander Bahar
Der Kronstädter Aufstand

Johann Dvorák
Österreichische Revolution 1918 in den Schriften von Karl Kraus und Robert Musil

Olaf Walther
„In unsern Händen liegt das neue Werden“. Carl von Ossietzky (1889–1938) und die Novemberrevolution

Grazyna Barbara Szewczyk
Die polnische Kultur der „Tauwetterperiode“ 1956/57

Thomas Voß
Solidaritätsstreik erkämpft freie Gewerkschaft. Der Aufbruch der Solidarnosc 1980

Gabriele Loges
„Man wird nicht als Frau geboren, man wird es“. Simone de Beauvoir und „Das andere Geschlecht“ – Gleichberechtigung als langer Weg

Heiner Wittmann
„Unsere Arbeit besteht darin, die realen Probleme der Arbeiterklasse deutlich zu machen“. Jean-Paul Sartre, der Intellektuelle, und die Arbeiter

Welf Schröter
„Die Frage der Vermittlung von Fern-Ziel und Nah-Ziel“. Die Bedeutung der Bloch’schen Philosophie für Rudi Dutschke

Claudia Wörmann-Adam
Verlorene Liebe. Gioconda Belli, Ernesto Cardenal & Sergio Ramírez über die nicaraguanische Revolution und deren verratene Ideale

 

 

Rezension: Michiko Kakutani, Der Tod der Wahrheit

Die amerikanische Literaturkritikerin Michiko Kakutani hat in ihrem Buch – in der Übersetzung von Sebastian Vogel – > Der Tod der Wahrheit sich Gedanken zur Kultur der Lüge gemacht. Der Originaltitel ihres Buches lautet The Death of Truth. Notes on Falsehood in the Age of Trump. Sie hat dabei die Auswirkungen der sogenannten sozialen Medien im Blick, aber sie konzentriert sich auf die Bedingungen, die dazugeführt haben, dass die Wahrheit in diesem neuen postfaktischen Zeitalter an Bedeutung verloren hat.

Sie erinnert an Hannah Arendt, die 1951 in Elemente und Ursprünge der totalitären Herrschaft ein Bild vom idealen Untertan einer totalitären Herrschaft gezeichnet hat, für den die Unterschiede zwischen Wahr und Falsch verwischt und verlorengegangen sind. Damit ist der Ton dieses Buches angeschlagen. Es geht nicht mehr nur um eine Tendenz, denn das was russische Trollfabriken uns per Internet ins Haus schicken, ist schon längst eine reale Bedrohung unser Demokratien geworden: vgl. > Nachgefragt: Michal Hvorecky, Troll – Website von Klett-Cotta, 18. Oktober 2018.

Die Menschen sind aufgrund vielerlei Ängste vor gesellschaftlichen Veränderungen, dem Hass auf alles Fremde und dem Verlust des Gefühls für eine gemeinsame Realität, also alle Bedrohungen, die durch Populisten geschürt werden, für Fake News jeder Art empfänglich geworden. Tatsachen werden in den Sozialen Medien, die sich gerne als von der Weisheit der Massen gesteuert geben, verdreht, verkürzt und geleugnet, wobei die Vernunft auf der Strecke bleibt. „Alternative Fakten“ führen zu einem rapiden „Zerfall der Wahrheit“, für den Kakutani vor allem Donald Trump für verantwortlich hält. Unter ihm werden Fachkenntnisse durch falsche Behauptungen ersetzt, so dass man den Verfall des öffentlichen Diskurses längst im Gange ist:

Zur Erinnerung: „Richard Sennett hat 1977, ohne dass es soziale Netzwerke gab, schon über sie geschrieben: Verfall und Ende des öffentlichen Lebens. Die Tyrannei der Intimität (S. Fischer, Frankfurt/M. 1983). Der Originaltitel The Fall of Public Man ist viel treffender für seine Thesen. In Anlehnung an sie kann man sagen, dass die sozialen Netzwerke keinesfalls sozial sind, sondern zum Niedergang der Öffentlichkeit gerade durch die Vorspiegelung der Öffentlichkeit erheblich und entscheidend beitragen. Je mehr gemeinsame Identität festgestellt oder entwickelt wird, je gleicher alle werden, so möchte man hinzufügen, so unmöglicher wird die Verfolgung gemeinsamer Interessen, erklärt Sennett (dt. S. 295). Das ist nicht unbedingt so paradox, wie es klingt. Nur die Unterschiede lassen die Neugier entstehen und führen zum Entdecken von Neuem.“ > Wo führen uns soziale Netzwerke hin? oder Sind soziale Netzwerke wirklich sozial? – 29. Dezember 2008.

Michiko Kakutani identifiziert präzise die heutigen Bedingungen für die Nachrichtenerstellung: Nachrichten werden mit Unterhaltung gemischt und erhalten eine gehörige Dosis Polarisierung, ohne dass Journalisten eine ihrem Stand gemäße Einordnung vornehmen können, bevor die Weisheit der Massen sich schon der Verbreitung ungeprüfter Nachrichten gemäß ihrer Interpretation und ihrer Zwecke bemächtigt hat.

Polarisierung und Relativismus sind die Stichworte, mit der Kakutani den Niedergang des öffentlichen Diskurses beschreibt. Wahrheiten werden angezweifelt und überhaupt die Existenz „universeller Wahrheiten“ (S. 15) werden in Frage gestellt. Autoren wie François Lyotard mit seinem Grabmal für die Intellektuellen haben dazu erheblich beitragen, in dem z. B. Lyotard behauptete, es gebe keine universalen Erzählungen und folglich auch keine Intellektuellen mehr, eine Meinung, eine bloße Behauptung, so dahergesagt ohne jede Begründung aber gut geeignet, um eben jenem Relativismus, den Kakutani mit Recht beklagt, Vorschub zu leisten.

Während noch für Abraham Lincoln und die Verfassungsväter der Vereinigten Saaten die Aufklärung mit ihrer Vernunft, Freiheit, Fortschritt und religiöser Toleranz einschließlich des Systems der „checks and balances“ das Leitmotiv war, stehen nun unter Trump ganz neue neue Narrative im Vordergrund, die die Vernunft durch Intoleranz ersetzen, im Vordergrund. „Rationalismus, Toleranz und Empirie“ (S. 25) werden unter Trump in Frage stellt und negiert und Falschinformationen und Unwahrheiten bestimmen das politische Geschäft. Diese Tendenzen werden durch den Niedergang der Ministerien in Washington verstärkt, die durch die Trump-Administration ausgehöhlt und deren Fachwissen missachtet wird.

Echtes Wissen wird durch die Weisheit der Massen ersetzt: Um den Gedanken fortzuführen: Früher gab es Berichte, Rapporte etc. heute regiert der Präsident per Tweets: „Unwissenheit und Intoleranz waren auf einmal modern.“ (S. 33).

Kapitel 2: Die neuen Kulturkämpfe. Die Populisten eignen sich nur zu gerne die Argumente der Postmodernisten mit ihrer Zurückweisung der Objektivität an und man kann zuschauen, wie sie sich ihre verqueren Interpretationen zurechtzimmern, in der die Klimafrage inexistent ist, wodurch der „dekonstrunktionistischen Geschichtsforschung“ (S. 53) Tür und Tor geöffnet wird. Ansichten wie mal hier Gehörtes werden zur Wahrheit erhoben. Das Pendel schlägt nach beiden Seiten aus: Fake News auf der einen seit, Wahrheit auf der anderen Seite, wobei wir es doch eigentlich mit Lessing (in Eine Duplik [gegen Goeze]) halten sollten: „Wenn Gott in seiner Rechten alle Wahrheit und in seiner Linken den einzigen immer regen Trieb nach Wahrheit, obschon mit dem Zusatze, mich immer und ewig zu irren, verschlossen hielte und spräche zu mir: Wähle! ich fiele ihm mit Demut in seine Linke und sagte: Vater, gib! die reine Wahrheit ist ja doch nur für dich allein!“ Die Negation wissenschaftlicher Erkenntnisse, das Missachten der Wissenschaften sind für Kakutani längst keine Tendenzen mehr, sondern harte Fakten.

Der Aufstieg der Subjektivität hat zur Abwertung der Wahrheit beigetragen. Fakten werde uninteressant, Trump setzt auf die Gefühle der Menschen und Kakutani warnt mit Blick auf Alexis de Tocqueville vor dem Entstehen eines wenn auch zunächst noch sanften Despotismus. (S. 62 f.). Diese Tendenzen zeigen sich auch in der Literatur, wo der Realismus zunehmend verdrängt wird, und durch Memoiren und subjektive Bloggerei ersetzt wird.

Kakutani nimmt vor allem die Politik Trumps gegenüber den Einwanderern in den Blick und zeigt, wie die systematische Verdrehung der Tatsachen, falsche Interpretationen der Statistiken und unwahre Behauptungen die Ängste der Wähler schüren, damit Trump seine Projekte durchsetzen kann. Und dann kommen die Empfehlungsalgorithmen der sozialen Netzwerke in den Blick, die längst ihre eigene Interpretation der Wirklichkeit erzeugen, die mehr mit Werbung und Erlös etwas zu tun als mit der Wahrheit. Was am meisten angeklickt wird, erhält die Autorität der Weisheit der Massen. Schon wird der falsch verstandenen Begriff von der Demokratisierung der Inhalte genannt und damit das ganze Dilemma offengelegt.

Vielleicht haben wir uns an die Herrschaft der Algorithmen allzu leichtfertig längst gewöhnt. Jedes Googeln unterwirft uns dem Diktat dieser Suchmaschine, weil sie die Suchergebnisse für uns ordnet und uns vorgaukelt, dass das Interessanteste, das Beste und das Richtige oben steht. Die Weisheit der Massen dirigiert auch Wikipedia. Wir gewöhnen uns daran, dass Autoren sich hinter ihren Pseudonymen verstecken und es sich anmaßen dürfen, unsere Einträge in Wikipedia zu korrigieren. In Lexika standen früher Verlage und Autoren für die Qualität der Einträge, heute nimmt die Masse für sich in Anspruch, dort die Wahrheit zu verbreiten. Das Internet will eine neue Gemeinschaft fördern und es favorisiert durch soziale Medien, die überhaupt nicht sozial sind, die Entstehung von Silos, die die Menschen voneinander abgrenzen: S. 103, S. 111 f. Es geht längst nicht mehr um die Wahrheit, sondern die Empfehlungsalgorithmen täuschen Relevanz vor und zerstören einen gemeinsamen Realitätssinn. Die Technologie wird ein „höchst explosiver Brandbeschleuniger“. Die Auswirkungen sind enorm: in der U-Bahn daddelt jede(r) gedankenverlorenen auf dem Display, nirgends ist mehr eine Zeitung zu sehen, hin und wieder hält jemand noch ein Buch in der Hand. Der von Kakutani aus gutem Grund beklagte Niedergang der Aufmerksamkeit ist so zu beobachten: Empfehlungsalgorithmen ordnen für uns die virtuelle Wirklichkeit, Nutzerdaten werden wichtiger als die Qualität der Informationen. Marshall McLuhan hatte Recht, das Medium > Lesebericht: McLuhan, Fiore, Das Medium ist die Massage – Website von Klett-Cotta, 17. Juni 2011: Sein erster Satz: „Das Medium oder der Prozess unserer Zeit – die elektronische Technologie verändert die Form und Struktur sozialer Beziehungsmuster und alle Aspekte unseres Privatlebens,“ war mehr als eine Feststellung, er warnte völlig zu Recht vor eine Vereinnahmung durch die Neuen Medien, ließ aber noch einen Begeisterung für die aktive Nutzung der Neuen Medien erkennen, die heute nur noch von wenigen Bloggern und denjenigen, die eigene Inhalte Im Netz beisteuern, ohne sie in die vorgeformten Krüge der sozialen Medien zu gießen, geteilt werden.

Kakutani stellt in ihrem Buch keineswegs nur Symptome vor, sondern sie analysiert die Entstehung und die Wirkungen der Fake News und stützt sich dabei auf eine große Zahl von Fachleuten und Ergebnissen aus den Medienwissenschaften mit denen sie die Mechanismen entlarvt, mit denen die Wahrheit verdreht, relativiert und negiert wird. Ihr Buch ist ein Aufruf an uns alle, den sozialen Medien mit ihren Vorspiegelungen, uns die Wahrheit frei Haus oder Smartphone zu liefern, gründlichst zu misstrauen.

Michiko Kakutani
Der Tod der Wahrheit
Gedanken zur Kultur der Lüge
aus dem Amerikanischen von Sebastian Vogel
(Orig.: The Death of Truth. Notes on Falsehood in the Age of Trump)
Stuttgart: Klett-Cotta, 1. Aufl. 2019, ca. 200 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag, Lesebändchen
ISBN: 978-3-608-96403-5 vergriffen

Staatsoper Stuttgart: Offenbachs Les Contes d’Hoffmann
Fr. 8.3.’19: Gastvortrag von D. Cohen-Levinas

Dieses Jahr feiert Köln und mit der Stadt auch Frankreich und Deutschland den 200. Geburtstag von Jacques Offenbach (1819-1880). Am 8.3.2019 ist Internationaler Frauentag und zu diesem Tag haben die Staatsoper und das Institut français de Stuttgart die Pariser Professorin Danielle Cohen-Levinas zu einem Vortrag eingeladen. Danach findet die Aufführung der Contes de Hoffmann statt. Seine Oper wird ab dem 30. Januar 2019 wieder in Stuttgart gespielt. Jacques Offenbach war es, der mit seinen 110 Operetten und Bühnenwerken im Zweiten Kaiserreich (1852-1870) dem Regime eine nationale und internationale Bühne geboten hat > Napoleon III. Macht und Kunst, Reihe Dialoghi/dialogues. Literatur und Kultur Italiens und Frankreichs, hrsg. v. Dirk Hoeges, Band 17, Verlag Peter Lang, Frankfurt, Berlin, Bern u. a., 2013.

Bühne Les contes d’Hoffmann / Nuit de femme
Fr 8.03. | ab 18:15 Uhr | Staatsoper Stuttgart | Oberer Schlossgarten 6, 70173 Stuttgart I Karten unter: tickets@staatstheater-stuttgart.de

Der Abend beginnt um 18.15 Uhr mit einem Gastvortrag von Prof. Danielle Cohen-Levinas (Université de Sorbonne) – „Auf der Suche nach der Kreativität der Musen“ (Foyer, I. Rang).

Danielle Cohen-Levinas studierte nach einer Ausbildung zur Pianistin am Pariser Konservatorium, Philosophie und Musikwissenschaften. Seit 1998 lehrt sie als Professorin für Musikästhetik und Musikphilosophie an der Sorbonne. Im selben Jahr gründete sie das « Centre d’esthétique, musique et philosophie contemporaine » sowie 2008 das « Collège des études juives et de philosophie contemporaine », das 2012 in « Centre Emmanuel Levinas » umbenannt wurde.
Der Vortrag findet auf frz./dt. statt.

Um 19 Uhr Aufführung der phantastischen Oper von Jacques Offenbach, „Les contes d’Hoffmann“. Libretto von Jules Barbier. Koproduktion der Oper Stuttgart mit dem Teatro Real Madrid.

Ab ca. 23 Uhr: Im Anschluss an die Vorstellung „Les contes d’Hoffmann“ findet im Rahmen des internationalen Frauentags eine Nacht der Musen statt. Mit DJane und kulinarischen Spezialitäten à la française. Eintritt frei.

Der Abend ist eine Kooperation zwischen der Staatsoper Stuttgart und dem Institut français Stuttgart.

 

Saison 2018/19:
> Les Contes d’Hoffmann
Vorstellungen
30. Januar 2019
08. / 14. / 17. / 24. (nm) / 28. Februar 2019
08. / 11. / 13. März 2019

Ein surrealer Traum
Offenbachs > Les Contes d’Hoffmann kehrt unter der Leitung von Marc Piollet zurück auf den Spielplan der Staatsoper Stuttgart

Am Mittwoch, 30. Januar 2019, um 19 Uhr kehrt Jacques Offenbachs phantastische Oper Les Contes d’Hoffmann in der Inszenierung von Christoph Marthaler zum ersten Mal seit der Premierenserie im Jahr 2016 wieder auf die Stuttgarter Opernbühne zurück. Die Ausstattung der Koproduktion mit dem Teatro Real Madrid stammt von Anna Viebrock. Die Musikalische Leitung liegt in den Händen des französischen Dirigenten Marc Piollet.

Fotos: Martin Sigmund

Koproduktion mit
dem Teatro Real Madrid
Musikalische Leitung
Marc Piollet
Regie Christoph Marthaler
Regie-Mitarbeit
Joachim Rathke
Bühne und Kostüme
Anna Viebrock
Licht Olaf Winter
Choreografie Altea Garrido
Dramaturgie Malte Ubenauf
Chor Bernhard Moncado
Hoffmann Atalla Ayan
Nicklausse Angela Brower
Stimme der Mutter Maria Theresa Ullrich
Nathanaël Moritz Kallenberg
Spalanzani Graham F. Valentine
Hermann Paweł Konik
Schlemihl Andrew Bogard
Luther / Crespel Matthew Anchel

In den Hauptpartien debütieren gleich mehrere Mitglieder des Solistenensembles der Staatsoper Stuttgart: Atalla Ayan, der in der laufenden Spielzeit an den Opernhäusern in Sydney, Buenos Aires, Toronto, New York und München mit großen Rollen seines Fachs gastiert, singt in dieser Produktion erstmals Hoffmann. Olga Busuioc debütiert als Antonia und Giulietta und Adam Palka als die vier Bösewichte Lindorf, Coppélius, Dapertutto und Miracle. Lisa Mostin (Olympia) und Angela Brower (Nicklausse) sind erstmals an der Staatsoper Stuttgart zu Gast.

Während der Künstler Hoffmann auf die leidenschaftlich geliebte Stella wartet, deren Gunst ihm allerdings von einem Gegenspieler streitig gemacht wird, erzählt er von den obskuren Objekten seiner Begierde – von Olympia, dem Automaten, von Antonia, der sterbenskranken Sängerin und von Giulietta, der Kurtisane. In all diesen Liebesgeschichten scheitert Hoffmann. Und Stella, Olympia, Antonia und Giulietta verschwimmen zu einem Zerrbild der Liebe.

Karten
Online > www.staatsoper-stuttgart.de
Telefonisch +49 711 20 20 90
Montag bis Freitag 10 bis 20 Uhr, Samstag 10 bis 18 Uhr
An der Theaterkasse
Königstraße, 1D (Theaterpassage), 70173 Stuttgart
Montag bis Freitag 10 bis 19 Uhr, Samstag 10 bis 14 Uhr

Rezension: Éric Anceau, L’Empire libéral (2 vol.)

Die beiden Bänden von Éric Anceau über L’Empire libéral umfassen zusammen 1423 Seiten. 2 grands pavés würde man auf Französisch sagen. Aber die Lektüre dieser Studie zeigt die profunde Sachkenntnis ihres Autors. Sicher, die Bücher über Napoléon III. und seine Versuche, das Zweite Kaiserreich zu reformieren, gar zu liberalisieren, füllen viele, lange Bibliotheksregale. Dennoch weist Éric Anceau sehr überzeugend nach, das längst nicht alles über die letzte Phase des Kaiserreichs gesagt worden ist.

Eine fast hundert Seiten lange Biographie (T. II, S. 1293-1389) enthält eine Bücherliste, die ein einzelner Forscher alleine kaum je komplett wird lesen können. Aber das ist und kann auch hier nicht sein Ziel gewesen sein: die Bibliographie hilft, den Überblick, den Anceau hier über den Forschungsstand gibt, zu belegen und zu vervollständigen. Der Personen-Index S. 1391-1420 unterstützt die Erschließung beider Bände.

Ohne Zweifel werden die nachfolgenden Generationen historische Erkenntnisse immer neu bewerten, das ist ein Spezifikum der Historiographie. Aber in diesem Fall hat der Autor auch die Wege der Neubewertung eingehend erklärt und demonstriert, indem er eine große Zahl von bisher nicht beachteten Quellen heranzieht, vor allem aus regionalen Archiven, die er auch nacheinander besucht hat: Sources S. 1210-1292: Diese Liste bietet eine äußerst wertvolle Bereicherung für die Forschung über das Zweite Kaiserreich.

Man kann über die Bezeichnungen streiten: Eigentlich darf man nur von einem liberalen Kaiserreich in der Zeit vom 5. Mai 1870 dem Tag des Plebiszits über die Verfassungsreform(en) bis zu seinem so schnellen Sturz im September 1870 sprechen. Fassen wir das Ergebnis der Reformen bis zum Frühjahr 1870 zusammen: Die von Emile  Ollivier vorbereite Verfassung vom 21. Mai 1870 behielt die Erblichkeit des Kaisers bei, aber es wird ein Regime eingerichtet, das einen parlamentarischen Charakter bekommt, da die Minister vor der Kammer verantwortlich werden und demissionieren müssen, wenn die Abgeordneten ihnen das Vertrauen entziehen (vgl. die V. Republik). Außerdem wird der Senat als zweite Kammer an der Gesetzgebung beteiligt. Und an der verfassungsgebende Gewalt, also an Entscheidungen über verfassungsrechtliche Veränderungen, wird qua Plebiszit das Volk beteiligt.

Das Plebizit im Mai 1870 mit seinen verfassungsrechtlichen Problemen hatte durch die Entwicklung nach 1861 eine Vorgeschichte, zuerst bedingt durch die Umstände kurzfristige Folgen und dann aber auch längerfristige Perspektiven und diese Zusammenhänge sind die eigentlichen Themen dieser Studie von Éric Anceau.

Der Autor beschreibt im ersten Kapitel “L’écosystème impérial”, womit er dessen Ursprünge in den Ideen Louis-Napoléons meint, deren Umsetzung er bis zur Wiedereinführung des Kaiserreichs im Dezember 1852 analysiert. Dann folgt in diesem Kapitel eine sehr lesenswerte knappe Darstellung des Second Empire bis etwa 1860. Kapitel zwei analysiert die Reformen und Liberalisierungsanstrengungen von 1860-1869, wobei hier im einzelnen ihre Etappen mit ihren Erfolgen und Misserfolgen präzise untersucht werden. Das 3. Kapitel bietet auch den Historikern von heute Neuland mit der profunden Kenntnis der Eliten im Frühjahr 1869: S. 213-280. Die Wahlen im Frühjahr 1869 verändern die politische Landschaft und unterstreichen den Wunsch nach Reformen: Kapitel 4 Le grand ébranlement de 1869, S. 281-356. Schließlich bekam Frankreich mit der  Regierung vom 2. Januar 1870 eine parlamentarische Mehrheit von nur 12 Abgeordneten: eine weitere Gelegenheit für den Autor, das Personal des liberalen Kaiserreiches erneut eingehend unter die Lupe zu nehmen: Kapitel 7, S.473-523. Emile Ollivier hatte sich beim Kaiser beklagt, von “alten Egoisten” umgeben zu sein, womit die Widerstände in der Regierung gegen die Liberalisierung kurz umrissen sind. Im Kapitel 8 wird die Konstituierung und die Arbeit der Großen Kommissionen untersucht: Ende 1869 standen die Reformen der Handelsverträge, die Dezentralisierung (französisches Dauerthema) und die Reform der Hochschulen auf dem Programm. Aneceau bedauert, dass diese Reformansätze bisher von den Historikern nicht in den Blick genommen worden seien. Bedenkt man, dass diese Themen auch heute noch die Reformpläne der französischen Regierung bestimmen, wird man das Gewicht der historischen Forschung, die Anceau hier vorlegt, noch besser bewerten können.

Die Probleme der ganz praktischen Politik können zumindest partiell durch die Hindernisse bei der Entwicklung der Institutionen gedeutet werden: Kapitel 9 Questions gouvernementales, parlementaires et constitutionelles. In der Tat ist französische Geschichte nicht nur dieser Epoche auch eine Geschichte des Verfassungsrechts und der Institutionen des Staates. Spannend, wie Anceau den Entscheidungsweg zum Plebiszit vom 8. Mai 1870, mit dem die verfassungsrechtlichen Änderungen von den Franzosen abgesegnet werden sollten, nachzeichnet. Weder der Kaiser, noch Ollivier, noch das rechte oder linke Zentrum, noch die Liberalen wünschten das Plebiszit: fünf Seiten, S. 641-645, auf denen die Verhandlungen, die einzelnen Positionen, Rücktrittsdrohungen und Vermutungen über den Ausgang des Plebiszits, detailreich analysiert werden. Am 30. Mai gibt Napoleon III. nach. Schließlich stimmten 7,3 Mio. den Verfassungsänderungen zu: S. 690 ff. Die beiden letzten Sätze des ersten Bandes: Das Regime war nach den Worten von > René Rémond ein zweites Mal begründet worden. Anceau fügt hinzu: Jetzt muss man nur noch sehen, welchen Gebrauch es davon machte.

Es folgt der zweite Band mit dem Untertitel Menaces, chute, postérité. Viel Zeit gab es nicht, um die Wirkung der Verfassung in ihrer Praxis zu beobachten. Im September 1870 stürzte das Zweite Kaiserreich. Dennoch wird der Autor versuchen, eine Antwort auf  die Frage “Couronnement durable de l’édifice ou simple feu de paille?” zu finden. Trotz der anhaltenden Verfassungsdiskussion und verständlichen Anlaufschwierigkeiten zeigte sich keine direkte Bedrohung des Regimes, das, so Anceau, in den ersten Monaten nach dem Plebiszit Boden wieder wettmachen konnte. Allerdings trübte die Krankheit des Kaisers die Aussichten.

Der Kriegseintritt am 19. Juli 1870 mit der Kriegserklärung an Preußen – die Provokation durch die gekürzte Emser Depesche ist bekannt – führte zur Niederlage und Gefangennahme des Kaisers am 4. September 1870. Anceau beschreibt die dramatischen Ereignisse Mitte Juli in Paris und untersucht dann die Frage der Verantwortlichkeiten, wobei er u.a. die Aufmerksamkeit auf die kriegsbereite Presse lenkt und in Folgenden auch die Entwicklung der öffentlichen Meinung untersucht und ihren ernstzunehmenden Einfluss auf das Regime erkennt. Ein weiterer Abschnitt in diesem Kapitel beleuchtet die Entwicklung des liberalen Kaiserreichs unter dem Eindruck des Krieges, der zunächst für das Regime günstig zu verlaufen schien und die den Patriotismus zugunsten des Regimes eher förderte. Vgl. S. 836 f.

Dann kam das Ende unerwartet und sehr schnell. Kapitel 13: L’autopsie d’une mort. Noch im August wurden in den Kommunen über 2500 Einwohner Gemeinderatswahlen abgehalten, in den besetzten Departements kam es allerdings nicht mehr zum 2. Wahlgang. Die Wahlergebnisse, fasst man sie kurz zusammen, ließen noch ein Vertrauen der Wähler in das Regime erkennen. Nach dem Desaster von Sedan, kommt es in Paris sofort zur Ausrufung der Republik. Dann folgt das Kapitel 14, das über das Schicksal der wichtigsten Protagonisten und deren Verantwortung berichtet. Die Wahlen fanden am 25. September  und 2. Oktober statt: Von 675 Abgeordneten waren nur noch 20 Bonapartisten.

Die Bewertung des liberalen Kaiserreichs steht in Kapitel 15: Contre-modèle et héritage inavouable erläutert mit dem ersten Abschnitt Le mal français et possibles remèdes die Arbeit der Kommissionen, die die Umstände Niederlage untersuchen sollten. Der Diagnose folgten die Überlegungen für die künftige Verfassung.

Die Zusammenfassung L’Empire libéral, figure du passé, clé du temps présent, expérience pour demain erinnert daran, dass die Liberalisierung des Kaiserreichs in den 60er Jahren, keinesfalls nur auf einer Reihe von Konzessionen beruhte, die die Opposition dem Regime abrang, noch alleine das Ergebnis von Überlegungen des Kaisers vor der Wiedererrichtung de Kaiserreichs waren. Anceau vertritt die Auffassung, dass beide Aspekte zusammen eine Rolle gespielt haben, wobei er ausdrücklich betont, dass der persönliche Einfluss Napoleons III., der seinem Regime Dauer verleihen wollte, maßgebend gewesen war.

Besonders interessant ist die Darstellung des Autors, der 4. September sei weniger ein Bruch als eine Vorbereitung, eine Art Transition für das kommende Regime gewesen: “Le passage de l’écosystème impérial à l’écosystem républicain se fit par étapes,” erklärt Anceau unter Berufung aus Serge Bernstein (La Démocratie libérale, Paris 1998, S. 210). Unter diesem Licht bekommen die Geschichte des Zweiten Kaiserreichs und besonders seine Verfassungsgeschichte ihr besonderes Gewicht.

Die Lektüre dieser beiden Bände vermittelt auf sehr lohnenswerte Weise einen Einblick in das Procedere der historischen Forschung, indem Anceau die Quellenlage erläutert und die von ihm eingebrachten neuen Erkenntnisse kennzeichnet, erläutert und bewertet. Unterm Strich wird wiederum der bestimmende Einfluss und das persönliche Engagement Napoleons III. deutlich, dessen Stellung in den letzten 15-20 Jahren neu bewertet worden ist. Dabei sind vor allem die Modernisierungsstrategien des Regimes neu in den Blick genommen worden. In gewisser Weise, folgt man der vorliegenden Studie von Éric Anceau gilt das auch für das Zweite Kaiserreich und seine Funktion als ein Labor für künftiges Verfassungsrecht.

Éric Anceau
L’Empire libéral (2 vol.)
T1 Genèse, avènement, réalisations,
T2 Menaces, chute, postérité,
Paris: Editions SPM 2017,
Distribution l’Harmattan.
ISBN : 978-2-917232-58-3

 

Auf dem Frankreich-Blog:

> Napoleon III. Vorlesung von Éric Anceau: 600 Zuhörer  – 4. April 2014

> Nachgefragt: Eric Anceau, Napoléon III – 18. Februar 2014

> Éric Anceau : Warum sollte man Napoléon III heute kennen? – 6. Februar 2014

> Vor 170 Jahren: 10 décembre 1848 : L’élection du premier Président de la République – 5. Dezember 2018

> 2. Dezember 1851: Staatsstreich von Louis-Napoléon – 2. Dezember 2017

Rezension: Volker Hunecke, Napoleon. Das Scheitern eines guten Diktators

Der Untertitel “Das Scheitern eines guten Diktators” der Biographie über Napoleon von Volker Hunecke, die 2011 im Verlag Ferdinand Schöningh erschienen ist, fasst die Thesen des Autors prägnant zusammen. Hunecke hat zuerst die Erfolge Napoleons im Auge: Der Erste Konsul hat in knapp drei Jahren Frankreich befriedet, für die Aussöhnung mit der römischen Kirche gesorgt, die Emigranten zurückgeholt, die staatliche Institutionen neu geordnet und neue Gesetzbücher verabschieden lassen. (vgl. S. 10) Folglich wurde er 1802 Konsul auf Lebenszeit. An dieser Stelle verortet Hunecke den Ursprung aller Probleme, die Napoleon von nun an begleiten werden. Seine Fehler, denen Hunecke sich im Lauf seiner Untersuchung zuwenden wird, seien nur der Tatsache geschuldet, dass Napoleon sich zum unumschränkten Herrscher habe aufschwingen können. (vgl. S. 12)

Den Krieg hatte er vor 1802 beendet, aber sein erneuter Beginn 1803 und seine Ausweitung auf den Kontinent war, so Hunecke, eine Folge der vom Kaiser betriebenen Außenpolitik. Zu seinem Scheitern hatte auch der Plan, Frankreich zu einer hegemonialen Großmacht machen zu wollen, beigetragen. Hunecke unterstreicht ausdrücklich, dass es keine moralischen Defizite gewesen seien, die dem Kaiser geschadet hätten, es war “sein Unvermögen, grundlegende Prämissen und Gebote des modernen Verfassungslebens einzusehen und gar zu akzeptieren,” (S. 13), das zu seinem Scheitern führte, aber auch gleichzeitig, “das Werk des guten Diktator vor dem Untergang bewahrte” (S. 14). Damit ist der Ansatz dieser Untersuchung umrissen, die mit der Schärfung des Blicks auf das Verfassungsrecht eine Lücke in der so unübersehbar großen Liste aller Veröffentlichungen zu Napoleon I. füllen möchte.

Die Einleitung erinnert an einige Stationen, mit denen der militärische Aufstieg Napoleons begann: Der 13. Vendémaire, IV (5.10.1795) war das Ereignis, aus dessen Anlass Paul Barras, der Oberbefehlshaber der Streitkräfte in Paris und der Inlandsarmee sich die Unterstützung Napoleons holte, der mit seinem artilleristischen Knowhow die Aufständischen an der Kirche Saint-Roch besiegte. Der künftige Kaiser wurde mit 24 Jahren zum General befördert und lernte ein paar Monate später seine künftige Frau Joséphine de Beauharnais kennen. Anfang 1796 wird er zum Oberbefehlshaber der Italienarmee befördert. Ab jetzt griff er in das Geschehen ein.

Ein weiterer Vorzug dieser Darstellung sind die vielen Hinweise auf die Literatur: U.a. erinnert Hunecke an die Mémoires d’Outre tombe von Chateaubriand (t.XIX-XXIV) mit dessen Generalabrechnung mit Napoleon oder an La Confession d’un enfant de siècle von Alfred de Musset oder an Adolphe Thiers, der das schwierige Verhältnis der Blutströme und der politischen Freiheit als ein unauflösbares Problem der Herrschaft des Kaisers verstand. Man versprach sich Rettung durch den Konsul, der aber durch seine Machtfülle dann doch in eine Verschärfung der Diktatur abgeleitete. Die Interventionen in den europäischen Staaten bis zum Zug der großen Armee nach Moskau konnten nicht gut gehen. Trug das Kaiserreich von Beginn an, den Keim des Scheitern in sich? Wieder wendet sich Hunecke der Verfassung des Konsultats zu, und fragt, ob deren Art. 39 ff., die dem Konsul eine so unbegrenzte Machtfülle gaben, künftige Probleme des Kaisers vorprogrammierten?

Napoleon sei kein Sohn der Revolution gewesen, aber als Arzt habe er ihre Wunden geheilt, so lautet Huneckes These infolge des 15. Dezembers 1799, an dem die Verfassung des Jahres VIII verkündet und in einer Proklamation der drei Konsuln die Revolution für beendet erklärt wird: “eine Verheißung für die Zukunft” S. 33 Wie bereits angedeutet, interessiert Hunecke sich ganz besonders für verfassungsrechtliche Fragen, für die Napoleon sich offensichtlich weniger begeistern konnte, ihm ging es allein um Machtfragen: vgl. S. 35. Aber sein Regime bekommt auch einen Namen, über den “Bonapartismus” wird viel geschrieben werden und sein Neffe Louis-Napoléon wird sich nach 1852 anschicken, diesen weiterzuentwickeln.

Im III. Teil “Der Aufstieg” schildert Volker Hunecke die Karriere, die Bonaparte bis zum General geführt hat. Bemerkenswert ist es, wie die Kritik an der großen Machtfülle des Parlaments noch vor der Machtübernahme am 18. Brumaire deutlich wird und sich so ein wesentliches Kennzeichen des Bonapartismus abzeichnet. Spuren dieser Kritik werden sich bis 1958 in der Verfassung der V. Republik wiederfinden, mit dem was man als einen “parlementarisme rationalisé” bezeichnet hat. Aber das Resultat des 18. Brumaire hat er sich in einer Volksabstimmung bestätigen lassen: S. 80-87, der dann die > Verfassung des Jahres VIII folgte, in der der Regierung eine herausgehobene Position als “Repräsentant der Nation” bekommt. 1804 geht der Kaiser noch weiter: “Das Volk wird durch die gesetzlichen Gewalten repräsentiert.” S. 89.

Es entsteht eine “plebiszitäre Monarchie” (S. 116-142): Frankreichs vierte Dynastie mit allen Attributen einer neuen Monarchie, bei der aber die von Montesquieu Zwischengewalten nicht ihre Position als notwendige Gegengewichte erhalten: S. 129 f. Nach 1804 ist Napoleon der einzige Repräsentant der Nation und wurde so anerkannt, weil er (noch) als Stifter des Friedens und Reformer (S. 143 ff.) akzeptiert wurde. In Kurzform. Alle Werke und Verdienste, die er nicht auf seine eigene Person bezog, waren von Dauer, wobei der von ihm so stark geprägte Zentralismus erfolgreich umgesetzt wurde, so dass er auch heute noch nur schwer reformierbar ist.

Der Innere Frieden war nicht umsonst zu haben. Ihr Preis war die “Ächtung der Opposition” (vgl. S. 175), die Zensur und die Propaganda und das Exil der Schriftsteller (vgl. S. 187-196).

Napoleons Siege festigten die Stellung des Diktators (vgl. S. 204 ff). Nachdem er die Revolutionskriege 1802 beendet hatte, erklärte England Frankreich 1803 den Krieg, damit begann ein Krieg Frankreichs gegen Europa: vgl. S. 221 ff. 1808 bemächtigte er sich des spanischen Throns und so begann der Abstieg seiner Herrschaft (vgl. S. 269). Bis 1812 bestand noch sein Grand Empire (vgl. S. 278), das aber spätestens mit dem großen Desaster des Russlandfeldzuges zu Ende war. Nach seiner Abdankung beließen ihn die Alliierten als souveränen Herrscher über Elba.

Napoleon ließ sich das nicht gefallen und und landete am 1. März 1815 in Frankreich und eilte in drei Wochen nach Paris um wieder die Herrschaft zu übernehmen, das gelang ihm für 100 Tage und endet mit der Schlacht von Waterloo und seiner Verbannung nach St. Helena, wo er 1821 starb. Auch in diesem Kapitel versucht Volker Hunecke die Actes additionnels aux constitutions de l’Empire mit den vorhergehenden Verfassungen zu vergleichen: Napoleon distanzierte sich vom Kaiserreich und betonte den Schutz der Freiheit der Bürger. Seine Anhänger zeigten sich schockiert. War der Kaiser unglaubwürdig geworden? Aber die Actes waren nur eine halbe Sache, die verfassungsgebende Gewalt wollte der Kaiser behalten. Das Volk sollte wohl souverän werden, aber ihr Inhaber wollte der Kaiser bleiben.

Volker Hunecke präsentiert in diesem Band die verfassungsrechtliche Entwicklung unter Napoleon I. als Schlüssel zum Verständnis seiner erfolgreichen Herrschaft und als Erklärung für ihren Untergang.

Drei weitere Kapitel “XII: Von der Legende zum Bonapartismus”, “XIII. Strassen und Brunnen. Künste und Wissenschaften” und “XIV. Bilanz eines guten Diktators” erklären die Verdienste, die den Ruhm des Kaisers begründeten. Diese Kapitel zeigen auch, wie wichtig die Kenntnisse der Biographie des Kaisers und der Geschichte seiner nachrevolutionären Epoche sind, um das künftige Ringen um eine Verfassung in Frankreich verstehen zu können. Napoleon nutzte Pelebiszite, um seine Diktatur zu festigen, eine Befragung des Volkes hatte er nicht im Sinn. Nicht nur die Bücher über Napoleon, sondern auch über die Napoleon-Legende lassen ganze Bücherregale unter ihrer Last sich biegen. Sein Neffe profitierte von ihr und verfolgte planmäßig die für ihn eigentlich ziemlich aussichtslose Idee, das Erbe seines Onkels anzutreten. Zufälle und politisches Geschick halfen ihm dabei, am 2. Dezember 1851 seinen dritten Staatsstreich zu begehen, mit dem der erste Präsident der Republik (> Vor 170 Jahren: 10 décembre 1848 : L’élection du premier Président de la République – 5. Dezember 2018) sich sein Amt für 10 Jahre sicherte, um am 2. Dezember 1852 das II. Kaiserreich zu gründen.

Volker Hunecke: Napoleon. Das Scheitern eines guten Diktators, Paderborn: Ferdinand Schöningh 2011, 419 S., ISBN 978-3-506-76809-4.


“Noch heute sind achtzig Prozent der Besucher des Schlachtfeldes von Waterloo, wie Jürg Altwegg heute in der FAZ: „Eine glorreiche Niederlage“ berichtet, Viele Besucher des Schlachtfeldes seien heute noch davon überzeugt, Napoleon habe diese Schlacht für sich entschieden. Sein Genius war gar nicht in der Lage, so eine Schlacht zu verlieren. Auch nach seinem Tod am 5. Mai 1821 in der Verbannung, haben wohl viele eine solche Schreckensmeldung mit der Antwort: Napoleon könne nicht sterben, abgetan.

Auch wenn sich jetzt der Jahrestag dieser Schlacht zum 200. Mal jährt, wirkt die Napoleon-Legende 1) immer noch nach. Auch seine Gegner konnten sich ihr nicht entziehen….” > Bitte weiterlesen.

Volker Hunecke
> Napoleons Rückkehr
Die letzten hundert Tage – Elba, Waterloo, St. Helena
Stuttgart: Klett-Cotta, 1. Aufl. 2015, 256 Seiten, gebunden mit Schutzumschlag
ISBN: 978-3-608-94855-4

Rezension: Violaine Houdart-Merot, La Création littéraire à l’université

Kann man das Schreiben von literarischen Texten lehren und lernen? In ihrem jüngst erschienenen Band La Création littéraire à l’université stellt Violaine Houdart-Merot, emeritierte Professorin für französische Literatur an der Universität Cergy-Pontoise, die Entwicklung, wie Kreatives Schreiben an französischen Universitäten gelehrt wird, vor. Der Band verdient insofern die Aufmerksamkeit auch deutscher Romanisten, weil hier in präziser Form Entwicklungen des Faches Französische Literatur erklärt werden.

“L’irrésistible ascension de la création littéraire” steht als Überschrift über der Einleitung, die nachzeichnet, wie nach 2014 Masterstudiengänge zum Kreativen Schreiben sich entwickelten. Französische Literatur wurde seit ca. 1900 immer im Rahmen von Literaturgeschichte und -theorien gelehrt. Nachdem gegen Ende des 19. Jahrhunderts die Rhetorik in den Hintergrund trat, interessierte man sich nicht mehr besonders für die Kunst des Schreibens:vgl. S. 6. Es entwickelten sich Unterschiede zwischen der Literatur und den andren Künsten. (s. auch S. 18-21)

In Frankreich ist die Öffnung zum Kreativen Schreiben in den Universitäten erst vor kurzem erfolgt. Violaine Houdart-Merot will in ihrem Band Konzepte dazu vorstellen und fragt auch danach, welchen Platz die Literatur in der Gesellschaft einnehmen soll?

Zuerst untersucht sie die “Tradition françaises et culture du commentaire”, die den Rhetorikunterricht beendete und die Lektüre bevorzugte und folglich aus Abschlussarbeiten wissenschaftliche Untersuchungen werden ließ. Die Folge war die allgemeine Einsicht, dass das Schreiben selbst nicht lehrbar sei.

Im zweiten Kapitel “Entrer dans la littérature par la pratique” stellt sie die Anstöße vor, mit den Universitätsreformen nach 1970 und den neuen Schreibateliers nach 2000 zu einem Umdenken geführt haben: S. 40-44. “Faire du lecteur un producteur de textes”: intertextualité et critique génétique lautet eine Zwischenüberschrift über dem Kapitel, in dem die theoretischen Grundlagen der Arbeiten von Roland Barthes und Gérard Genette genannt werden. Nicht vergessen darf man hier die Wiederbelebung der Rezeptionsästhetik durch Jean-Paul Sartre, der in Qu’est-ce que la littérature ? (Paris: Gallimard 1948) erklärte, dass ein Geisteswerk nur entstehen könne, wenn Autor und Leser zusammenarbeiten. Es ist die Praxis, die über den Erfolg entschiedet, so zitiert die Autorin François Bon: “Écrire ne s’apprend pas. Simplement voilà : ils écrivent. Et c’est cela, qui se travaille.”

Das Kapitel “Profession écrivain” ist als eine Art Studienführer eine wahre Fundgrube für deutsche Romanisten. Hier erklärt Violaine Houdart-Merot die Unterschiede zwischen französischen und amerikanischen Ansätzen zum kreativen Schreiben und ihre Vermittlung und skizziert die Berufsaussichten für die Absolventen dieser Studiengänge: S. 65 f.

Da diese Ausbildung in der Universität stattfindet, äußert sich auch die Forschung dazu: “La recherche en création”, wie z.B. Das Doctorat SACRe: Sciences, Arts, Création, Recherche, das im November 2012 eingerichtet wurde und in Zusammenarbeit mit der École normale supérieure entwickelt wird. In diesem Zusammenhang kommt Violaine Houdart-Merot auf die vielen Autoren zu sprechen, die ihrerseits ihre eigene Schreibpraxis erläutert und kommentiert haben, unter ihnen z. B. Stéphane Mallarmé: S. 109 ff.

Das letzte Kapitel untersucht Auftritte von Schriftstellern in der Universität und in der Öffentlichkeit: Vgl. dazu > Donnerstag 07.04.11 20.00 Uhr: > Michel Houellebecq, Karte und Gebiet im Stuttgarter Literaturhaus, oder Donnerstag 20.12.18 19.30 Uhr: > Bodo Kirchhoff, Dämmer und Aufruhr

Eine ausführliche Bibliographie, S. 147-153 ergänzt diesen Band.

Violaine Houdart-Merot ist es aufgrund ihrer Erfahrung gelungen, in präziser Form spezielle  Entwicklungen des Literaturunterrichts in französischen Universitäten aufzuzeigen, von denen auch deutsche Romanisten profitieren sollten. Außerdem bietet sie mit ihren Erklärungen zur Rhetorik und zum Stellenwert französischer Poetiken nicht nur nebenbei wichtige Grundlagen für das Literaturstudium.

Violaine Houdart-Merot,
La Création littéraire à l’université,
Saint-Denis : Presses Universitaires de Vincennes 2018

1 6 7 8 9 10 21